L'histoire d'Alfa Romeo, le constructeur automobile italien, connu pour sa production d'automobiles aux caractères sportifs[1], a débuté le avec la fondation à Milan de l'ALFA (acronyme de « Anonima Lombarda Fabbrica Automobili »)[2]. En 1918, la société change son nom pour « Alfa Romeo » à la suite de l'acquisition de la société par Nicola Romeo[3].
En 1933, la propriété de l'Alfa Romeo passe à l'IRI, holding de l'État italien, en raison du fort endettement que la société accumule avec les banques depuis la décennie précédente[4]. Alfa Romeo continue de produire des automobiles selon un mode semi artisanal jusqu'au début des années 1950, quand elle est transformée en une véritable industrie automobile grâce à l'introduction d'une chaîne de montage[5] dans les départements de production. À partir de cette décennie, Alfa Romeo connait une période de succès croissant qui atteint son apogée dans les années 1960[6]. Dans les années 1970, un revirement provoque une profonde crise[7]. Les comptes de la société sont dans le rouge ce qui conduit l'État italien en 1986 à vendre le constructeur automobile au groupe Fiat[8]. La relance économique d'Alfa Romeo arrive enfin à la seconde moitié des années 1990[9].