L'histoire de la Hongrie commence durant le haut Moyen Âge, lorsque la plaine de Pannonie est occupée par les Magyars, peuple nomade venu du centre-nord[pas clair] de l'actuelle Russie.
Vers 1050, est créé le royaume de Hongrie, qui passe au XVIe siècle sous le contrôle de l'Empire ottoman et des Habsbourg d'Autriche, qui finissent par refouler les Turcs vers les Balkans. Le royaume de Hongrie devient alors le principal des États patrimoniaux de la maison de Habsbourg. Mais la noblesse hongroise reste imbue de son indépendance, de sorte qu'au XIXe siècle, elle réussit à obtenir un partage du pouvoir dans l'empire d'Autriche qui devient en 1867 l'empire d'Autriche-Hongrie.
Après la défaite subie à la fin de la Première Guerre mondiale et la chute des Habsbourg à Vienne, la Hongrie devient indépendante, mais le traité de Trianon (1920) réduit considérablement son territoire. Après une brève première république, un régime particulier est instauré en 1919 : un royaume gouverné par un régent, l'amiral Horthy. Allié avec l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Horthy est renversé par les nazis en octobre 1944, peu avant que l'armée soviétique occupe tout le pays en janvier 1945.
La République est de nouveau proclamée en 1946, mais en 1949, elle devient une république populaire après la prise du pouvoir par les communistes de Mátyás Rákosi. En 1956, le régime, ébranlé par l'insurrection de Budapest, est maintenu en place grâce à l'intervention de l'armée soviétique. Mais, malgré l'exécution d'Imre Nagy, les dirigeants staliniens doivent céder la place à János Kádár, qui va gouverner le pays jusqu'en 1988.
En 1989, au moment de la chute des régimes communistes en Europe, la Hongrie met fin au régime du parti unique et adopte la démocratie. Le , l'Assemblée nationale adopte la Loi fondamentale de la Hongrie, nouveau texte constitutionnel du pays.