Hugues VI de Lusignan[1] dit le Diable[2] puis le Vieux[3],[4], né vers 1035 et décédé après le mois de , fut seigneur de Lusignan (1060-1110) en Poitou. Il détenait également les châteaux et châtellenies de Frontenay, Chizé et d'Angles[5]. Il contrôla pendant quelque temps, aux dépens de son cousin Hugues de Couhé, la châtellenie du même nom[6].
Politiquement, Hugues VI est un familier du comte de Poitou, Guillaume IX d'Aquitaine, son suzerain[7]. Religieusement, il appartient à un réseau de nobles aquitains et languedociens qui soutient, à la fin du XIe siècle, le mouvement réformateur impulsé par la papauté visant à restaurer l'ordre et la discipline religieuse[8],[9]. Hugues VI reçoit l'appellation de fidelis beati Petri[10] ; terme employée par la chancellerie pontificale pour désigner un membre de ce groupe de fidèles[11].
↑Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent (éd. Alfred Richard), vol. 1, t. XVI : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), CCXI, p. 242-243 :
« Vetulus »
1106, Chapitre de Saint-Maixent : [Hugues VI] le Vieux [de Lusignan] et son fils Rorgon se rendent au chapitre de Saint-Maixent en présence de l'évêque Pierre II de Poitiers, de l'abbé de Montierneuf et de deux cents clercs et laïcs et promettent qu'ils protégeront et défendront l'abbaye et confirment l'abandon de la compensation de l'ariban des 500 sous annuels comme il avait été prévu dans l'accord passé avec l'abbé Benoît trente-cinq ans auparavant.
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 43 (« L'arborescence des châteaux »), p. 202.
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↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 106-107 :
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 4 : Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 13 (« Almodis de la Marche et le réseau des fideles beati Petri (fin du XIe siècle). »), p. 172.
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