Partie droite de l'alphabet latin n°1[réf. nécessaire] | |
Famille | ISO-8859 |
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Langues | allemand, anglais, basque, catalan, danois, espagnol, italien, néerlandais, norvégien, portugais et suédois, Afrikaans, féroïen, flamand, islandais, irlandais, latin (parmi d'autres langues européennes), lingala. Support partiel du français et du finnois. |
Nombre de caractères | 96 (sans compter la partie gauche[pas clair]) |
État du projet | normalisé |
Plates-formes | Unix/Linux[réf. nécessaire] |
Organisme / Parrainage |
ISO / ECMA |
Numéro d'enregistrement | 100 |
Séquences d'échappement | G1: ESC 02/13 04/01 G2: ESC 02/14 04/01 G3: ESC 02/15 04/01 |
Unité de codage (codet) | 8 bits |
Première version | 1er février 1986[1] |
Site web | http://www.itscj.ipsj.or.jp/ISO-IR/100.pdf |
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En informatique, la norme ISO 8859-1, dont le nom complet est ISO/CEI 8859-1, et qui est souvent appelée Latin-1, forme la première partie de ISO/CEI 8859, une norme internationale de l’Organisation internationale de normalisation et de la CEI pour le codage des caractères.
Elle définit ce qu’elle appelle l’alphabet latin numéro 1, qui consiste en 191 caractères de l’alphabet latin, chacun d’entre eux étant codé sur un octet (soit 8 bits). ISO 8859-1 reprend le codage des caractères imprimables de l’US-ASCII.
Dans les pays occidentaux, cette norme était utilisée par de nombreux systèmes d’exploitation, dont UNIX, Windows ou AmigaOS. Elle a donné lieu à quelques extensions et adaptations, dont Windows-1252 et ISO/CEI 8859-15. La distinction entre ASCII, ISO 8859-1, ISO 8859-15, Windows-1252 et MacRoman est une source de confusion parmi les développeurs de programmes informatiques. Le Multinational Character Set créé par Digital Equipment Corporation pour le terminal informatique VT220 est considéré comme à la fois l’ancêtre d’ISO 8859-1 et d’Unicode[2]. Après avoir été quelque temps en concurrence avec Unicode, il n'est aujourd'hui quasiment plus utilisé[réf. nécessaire], au profit de ce dernier.