Date | 18 septembre 1931 – 18 février 1932 |
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Lieu | Dongbei, république de Chine |
Issue | Victoire japonaise |
Armée nationale révolutionnaire, république de Chine | Armée impériale japonaise, empire du Japon |
Zhang Xueliang, Ma Zhanshan, Feng Zhanhai |
Shigeru Honjō, Jirō Minami, Kanji Ishiwara, Itagaki Seijirō |
160 000 | 30 000–66 000 |
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Invasion japonaise de la Mandchourie
Batailles
Invasion japonaise de la Mandchourie
Coordonnées | 41° 50′ 05″ nord, 123° 27′ 58″ est | |
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L'incident de Mukden (ou de Moukden ou de Mandchourie) est un évènement se déroulant le en Mandchourie du Sud, près de Mukden (aujourd'hui Shenyang), au cours duquel est détruite une section de voie ferrée, appartenant à la société japonaise des chemins de fer de Mandchourie du Sud (南満州鉄道株式会社, Minami Manshū tetsudō kabushiki-gaisha ). Cet attentat est en réalité planifié par les Japonais eux-mêmes, lesquels redoutent la mainmise de ce territoire par la Chine sous l'égide du Kuomintang, projet perçu comme une menace contre leurs intérêts dans la région. Les militaires japonais accusent donc les Chinois d'avoir perpétré l'attentat, et usent de ce prétexte pour envahir immédiatement le Sud de la Mandchourie et créer quelques mois plus tard l'État fantoche du Mandchoukouo, sous l'autorité théorique de l'ex-empereur de Chine, Puyi.
Cet incident « provoqué » n'est pas unique en son genre. Des procédés similaires sont utilisés sous l'impulsion du général Tanaka entre la fin des années 1920 et l'invasion du reste du territoire chinois, pour tenter de justifier l'expansionnisme japonais en Asie.
En Chine, cet incident est connu sous le nom d'incident du 9.18 (九一八事变, en pinyin : jiu yiba shibian), ou incident de Liutiaogou (sinogrammes traditionnels 柳條溝事變).