Fabricant | |
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Famille |
SDS Sigma series |
Date de sortie |
1972 |
Date de retrait |
NC |
Type |
CISC 32 bits |
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Génération |
ordinateur à transistors |
Média |
Imprimantes, téléimprimeurs SAGEM 8/200 |
Unités vendues |
100 unités |
Entrées |
Lecteurs de cartes perforées IBM 2501 et IBM 2540 |
Écran |
console graphique SINTRA VU-2000 |
Processeur |
carte de circuits intégrés DTL |
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Carte graphique |
non |
Mémoire |
Mémoire à tores magnétiques de 512 ko, temps de cycle 1µs |
Stockage |
DIMAS de 200 MO équipée de disques à tête mobile |
Système d'exploitation | |
Contrôleurs | |
Compatibilité |
avec le CII 10070 |
Dimensions |
5 m3 |
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L'ordinateur Iris 80 est l'ordinateur le plus puissant réalisé par la Compagnie internationale pour l'informatique[1] (CII), commercialisé en série à partir de 1972 avec des adressages revus pour opérer en multi-processeur, une pagination à mémoire associative et l'OS Siris 8, doté de la fonction réseau Transiris, en vue du réseau cyclades.
Conçu pour le marché civil et scientifique (il a eu sa version militaire), plus particulièrement pour le multitraitement, il a comme l'Iris 50 pris la suite du CII 10070 (SDS Sigma 7) dans une politique de compatibilité ascendante[2], mais en étant profondément transformé en cours de développement, pour monter en capacités. Dès l'hiver 1969-1970, l'Iris 50 ne se vend plus en France, tous les clients attendant le 80.
Parmi la centaine d'exemplaires vendus, dont 27 bi-processeurs, ceux de 4 des 20 centres de calcul universitaires des années 1970. Parmi les autres clients publics, la Communauté européenne pour le logiciel Mistral, leader mondial de la recherche documentaire, l'I(N)RIA, et d'autres organismes de recherche. Il est conçu pour fonctionner en réseau, via la fonction Transiris, avec le mini-ordinateur de la CII, le Mitra 15. Le CS 40 est un dérivé pour la commutation téléphonique, dont la conception est imposée en septembre 1972 par le CNET[3], avec sa propre organisation.
Dès mars 1973, onze mois après sa sortie, dix Iris 80 étaient installés et 13 en cours[3] tandis que 266 Mitra 15 étaient en commande pour s'ajouter aux 67 installés[3].
Le successeur est le X5, à la puissance deux fois et demie supérieure, prévu pour début 1977 et vitrine de "la gamme X", six ordinateurs communs à Siemens, CII et Philips, unis dans Unidata, "Airbus de l'informatique". Mais au décès du président Pompidou le 2 avril 1974, sous la pression d'Ambroise Roux, patron de la CGE, le nouveau président Valéry Giscard d'Estaing saborde Unidata et fusionne la CII avec Honeywell, réticent au X5. Le 1er juillet 1977, Le Monde révèle que les dizaines de techniciens le finalisant aux Clayes-sous-Bois doivent cesser, infirmant les déclarations publiques de leur PDG dix jours avant.
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