Jacques Delors | |
Jacques Delors en 1993. | |
Fonctions | |
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Président de la Commission européenne | |
– (10 ans et 16 jours) |
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Législature | 2e et 3e |
Coalition | PSE-PPE-ELDR |
Commission | Delors I, II et III |
Prédécesseur | Gaston Thorn |
Successeur | Jacques Santer |
Maire de Clichy | |
– (1 an et 9 mois) |
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Élection | 13 mars 1983 |
Prédécesseur | Gaston Roche |
Successeur | Gilles Catoire |
Ministre de l'Économie et des Finances | |
– (3 ans, 1 mois et 27 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Pierre Mauroy |
Gouvernement | Mauroy I, II et III |
Prédécesseur | René Monory |
Successeur | Pierre Bérégovoy |
Député européen | |
– (1 an, 11 mois et 5 jours) |
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Élection | 12 juin 1979 |
Circonscription | France |
Législature | 1re |
Groupe politique | PSE |
Successeur | Raymond Forni |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacques Lucien Jean Delors |
Surnom | Le père de l'euro[1] |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 14e (France) |
Date de décès | (à 98 ans) |
Lieu de décès | Paris 5e (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1974-2023) |
Syndicat | CFTC (1945-1964) CFDT (1964-2023) |
Enfants | Martine Aubry Jean-Paul Delors |
Diplômé de | Faculté de droit de Paris |
Profession | Haut fonctionnaire |
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Présidents de la Commission européenne Maires de Clichy |
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Jacques Delors Écouter, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un homme politique français.
Militant syndical (CFTC puis CFDT), il travaille auprès du Premier ministre gaulliste Jacques Chaban-Delmas de 1969 à 1972, puis adhère au Parti socialiste en 1974. Cinq ans plus tard, il est élu député européen.
Il est ministre de l'Économie et des Finances de 1981 à 1984 dans les gouvernements de Pierre Mauroy, sous la présidence de François Mitterrand ; il initie le « tournant de la rigueur », qu'il défend face à la situation économique dégradée du pays. Il est également brièvement maire de Clichy en 1983-1984.
Après avoir été pressenti pour succéder à Mauroy à Matignon, il est président de la Commission européenne de 1985 à 1995 : il contribue ainsi à la mise en place de l'euro, de l'Acte unique européen, de l'accord de Schengen ou encore du programme Erasmus. En 1996, après le club Témoin, il fonde l’institut de recherche « Notre Europe ».
Donné favori à l'élection présidentielle française de 1995, il renonce à se présenter à la surprise générale. Il perd ensuite en influence et ne retrouve pas de fonction de premier plan, prenant occasionnellement position sur les questions européennes.
Il est le père de la femme politique Martine Aubry.