James Buchanan, Jr. (/bjuːˈkænən/, 1791-1868) est un avocat, diplomate et homme politique américain, élu 15eprésident des États-Unis pour un mandat de 1857 à 1861. Démocrate du nord, il est reconnu pour sa défense des droits des États, notamment en matière d'esclavage et d'avoir minimisé le rôle du gouvernement fédéral dans les années précédant la guerre de Sécession.
Durant son mandat, les conditions de la sécession des États du Sud apparaissent et se sédimentent. Buchanan traite le problème en juriste et ne parvient pas à dominer la crise profonde qui secoue le pays. En conséquence, Buchanan est rangé parmi les pires présidents des États-Unis selon de nombreuses études comparatives menées par des historiens. Son biographe, Philip Klein, dit que :
« Buchanan a accédé aux responsabilités […] alors qu'une vague sans précédent de passions balayait le pays. […] Ses faiblesses dans les années orageuses de sa présidence ont été amplifiées par les partisans radicaux du Nord et du Sud. Ses nombreux talents, qui, en un temps plus paisible, lui auraient peut-être donné une place parmi les plus grands présidents, ont été rapidement cachés par les événements cataclysmiques de la guerre de Sécession et, par la façon dont Abraham Lincoln conduisit le pays[1]. »
Devinant la guerre inéluctable, il ne se représente pas pour un second mandat comme président. Il passe la plupart de ses années restantes à se défendre de tout blâme public vis-à-vis des causes de la guerre de Sécession et meurt d'une maladie respiratoire en 1868.
↑(en) Philip S. Klein, President James Buchanan : A Biography, Newtown, American Political Biography Press, 1995, p. 408-413. (ISBN978-0-9457-0711-0).