Nom complet | Jeunesse sportive de Kabylie |
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Surnoms |
La JSK Les Canaris Les Lions du Djurdjura La Jeunesse (Shabiba) |
Noms précédents |
Jeunesse sportive de Kabylie (1946-1974) Jamiat sari' Kawkabi (1974-1977) Jeunesse électronique de Tizi-Ouzou (1977-1987) Jeunesse sportive de Tizi-Ouzou (1987-1989) |
Fondation |
(78 ans, 6 mois et 3 jours) |
Couleurs | Jaune et vert |
Stade |
Stade Hocine-Aït-Ahmed (50 766 places) |
Siège | Boukhalfa, Wilaya de Tizi-Ouzou |
Championnat actuel | Ligue 1 |
Propriétaire | ATM Mobilis |
Président | El Hadi Ould Ali [1] |
Entraîneur | Josef Zinnbauer |
Joueur le plus capé | Salah Larbès (500) |
Meilleur buteur | Nacer Bouiche (137) |
Site web | www.jskabylie.dz |
National[2] |
Championnat d'Algérie (14) Coupe d'Algérie (5) Coupe de la Ligue (1) Supercoupe d'Algérie (1) |
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International[2] |
Ligue des champions (2) Coupe des coupes (1) Coupe de la CAF (3) Supercoupe d'Afrique (1) |
Actualités
La Jeunesse sportive de Kabylie (en kabyle : Ilemẓiyen inaddalen n leqbayel, en caractères tifinaghs : ⵉⵍⵎⵥⵢⵏ ⵉⵏⴰⴷⴰⵍⵏ ⵏ ⵍⵇⵠⴰⵢⵍ, en arabe : شبيبة القبائل), couramment abrégée en JS Kabylie ou JSK, est un club omnisports algérien, Kabyle, fondé le et basé à Tizi-Ouzou en Kabylie, Algérie.
Créée pendant la période coloniale, la JSK évolue dès sa fondation en 1946 au sein de la Ligue d'Alger de Football Association (LAFA), laquelle organise des championnats annuels confrontant des clubs majoritairement composés de colons à des clubs majoritairement musulmans. Répondant à l'appel au boycott lancé par le Front de Libération National, la JS Kabylie cesse comme tous les autres clubs musulmans de participer aux compétitions coloniales en 1956.
Rapidement après l'indépendance de l'Algérie, le club parvient à accéder à l'élite du football national et intègre, en 1969, la Division 1. N'ayant jamais été reléguée de son histoire, la JS Kabylie a atteint une longévité record au sein du Championnat d'Algérie (56ème saison consécutive dans l'élite) où elle a eu tôt fait de s'imposer, remportant son premier titre dès la saison 1972-1973 et parvenant à le conserver l'année suivante.
Considéré comme le plus grand club de football d'Algérie, la JS Kabylie a accumulé de multiples trophées et son palmarès est le plus étoffé de tout le pays, tant sur le plan national (21 titres nationaux). Il s'agit d'un record qu'elle partage avec le CR Belouizdad.
Sacré champion d'Algérie à 14 reprises en 55 participations consécutives, elle est l'équipe la plus titrée dans cette compétition. Elle a remporté 5 fois la Coupe d'Algérie, parvenant même à réaliser le doublé Coupe-Championnat lors de ses premier et deuxième succès, en 1977 et 1986 et s'est adjugée une Supercoupe d'Algérie en 1992. Connaissant des performances en berne depuis une quinzaine d'année et son dernier sacre en championnat d'Algérie lors de la saison 2007-2008, la Coupe d'Algérie 2011, et, plus récemment, la Coupe de la Ligue 2021 sont les deux derniers titres qu'elle a remportés.
Sur la scène internationale, le palmarès de la JS Kabylie surpasse celui de tous ses rivaux algériens. Comptant parmi les clubs africains les plus couronnés dans les compétitions continentales, elle s'est distinguée par deux victoires en Ligue des champions de la CAF en 1981 et 1990. Elle décrocha ensuite la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe lors de l'édition 1995 avant de réussir un triplé historique en soulevant la Coupe de la CAF trois fois d'affilée, lors des éditions 2000, 2001 et 2002 ainsi que la Supercoupe d'Afrique en 1982. En outre, elle a également disputé deux finales continentales sans les remporter (Supercoupe de la CAF 1996 et la Coupe de la Confédération 2021).
Ce bilan aussi prolifique que complet (7 titres continentaux accumulés en l'espace de deux décennies dans tous les niveaux de compétition : C1, C2, C3 et Supercoupe) lui vaut d'être classée par la CAF au rang des dix meilleurs clubs africains du XXe siècle[3] et d'être considérée par l'IFFHS comme l'un des meilleurs clubs africains du siècle précédent[4],[5].
Ce club dont la popularité s'étend bien au-delà des frontières de Tizi Ouzou est supporté avec ferveur dans toute la Kabylie. Son histoire et ses couleurs sont très présentes dans l'imaginaire populaire et le folklore kabyles. Elles participent d'une symbolique transcendant le domaine sportif et sont souvent revendiquées comme un marqueur identitaire de la cause berbère[6],[7].