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Jobbik

Jobbik - Conservateurs
(hu) Jobbik - Konzervatívok
Image illustrative de l’article Jobbik
Logotype officiel.
Présentation
Président Márton Gyöngyösi
Fondation
Scission dans Mouvement Notre patrie
Siège 1034 Budapest, Bécsi út 120. (Hongrie)
Présidente adjointe Anita Potocskáné Kőrösi (en)
Vice-présidents Balázs Ander
Róbert Dudás (en)
Anita Kvárik
Zoltán Magyar
László Lukács György (en)
Dániel Zsiga Kárpát (hu)
Président du Conseil d'administration Gábor Szabó (hu)
Journal Hazai Pálya
Organisation de jeunesse Section jeune du Jobbik (en)
Organisation paramilitaire Garde hongroise (2007–2009)[1],[2],[3],[4]
Slogan « Le Parti populaire hongrois »
A Magyar Néppárt[5]
Positionnement Centre droit[6] à droite
Historiquement (2003-2018) :
Extrême droite[7]
Idéologie Conservatisme[8],[9],[10],[11]
Nationalisme hongrois[12]
Agrarisme[13]
Historiquement (2003-2018) :
Irrédentisme hongrois[14]
Nationalisme ethnique[15],[16]
Affiliation nationale Unis pour la Hongrie (2020-2023)
Affiliation européenne Mouvement politique chrétien européen[a]
Alliance européenne des mouvements nationaux (2009-2016)
Groupe au Parlement européen Non-inscrits
Adhérents 13 000 (2019)[18]
Couleurs Turquoise
Site web jobbik.hu
Présidents de groupe
Assemblée nationale László Lukács György (en)
Représentation
Députés[19]
8  /  199
Députés européens
0  /  21
Élus régionaux
40  /  381
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Drapeau du Jobbik de 2003 à 2020.

Le Jobbik - Conservateurs (hongrois : Jobbik – Konzervatívok, Jobbik - Conservateurs), appelé jusqu'en 2023 Mouvement pour une meilleure Hongrie (hongrois : Jobbik Magyarországért Mozgalom, Mouvement pour une meilleure Hongrie), est un parti politique conservateur hongrois[20],[21] fondé en 2003. Présentant à ses débuts des racines historiques radicales et nationalistes[22],[23], le parti était alors d'extrême droite et parfois qualifié de néo-nazi[24]. Jobbik est l'acronyme de Jobboldali Ifjúsági Közösség, et signifie également en hongrois « le meilleur »[25].

Le long mouvement de recentrage opéré par le parti depuis a notamment abouti en à l'éviction et au départ de plusieurs cadres historiques du Jobbik qui fondent le Mouvement Notre patrie[26],[27] (Mi Hazánk Mozgalom, MHM).

Le parti se décrit comme un parti populaire conservateur moderne. Un sondage d'opinion réalisé en et analysé par le politologue Balázs Böcskei a amené ce dernier à affirmer que le Jobbik a « achevé sa transformation » en parti populaire centriste, avec la migration de sa base électorale vers des positions pro-UE principalement modérées[28].

  1. ↑ (en) Tove H. Malloy et Joseph Marko, Minority governance in and beyond Europe : celebrating 10 years of the European yearbook of minority issues, Leiden, Nijhoff, , 222 p. (ISBN 978-90-04-27648-2 et 90-04-27648-3, OCLC 897376942, lire en ligne), p. 208.
  2. ↑ Peter Parycek. CeDEM 12 Conference for E-Democracy and Open Government 3–4 May 2012 Danube-University Krems, Austria. 2012. p. 233.
  3. ↑ William M. Downs. Political Extremism in Democracies: Combating Intolerance. Palgrave Macmillan. 2012. p. 191.
  4. ↑ Charles Asher Small. Global Antisemitism: A Crisis of Modernity. Martinus Nijhoff Publishers. 2013. p. 226
  5. ↑ « bemutattuk-jobbik-elvi-nyilatkozatat »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  6. ↑ Krisztina Than, « Hungarians to pick Orban's 2022 contender in tight opposition primary », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ Graham Huggan et Ian Law, Racism Postcolonialism Europe, Liverpool University Press, (ISBN 9781846312199, lire en ligne)
  8. ↑ « JOBBIKs Erben », sur haGalil, (consulté le ).
  9. ↑ « Jobbik ist die stärkste Oppositionspartei in Ungarn und eine potenzielle Gefahr für Orban. Jetzt steckt sie in existenziellen Nöten », sur Neue Zürcher Zeitung, (consulté le ).
  10. ↑ « Orbán will per Dekret regieren », sur TAZ, (consulté le ).
  11. ↑ « Hungarian opposition starts finger-pointing over problematic candidates », Euractiv, .
  12. ↑ « Hungary passes law banning 'promotion' of homosexuality to minors », France24, .
  13. ↑ jobbikadmin, « Magyar szívvel, józan ésszel, tiszta kézzel » [archive du ], sur Jobbik.hu, (consulté le )
  14. ↑ « Aufbau eines neuen Mitteleuropas »,
  15. ↑ Hans-Georg Betz, Radical Right-Wing Populism in Western Europe (The New Politics of Resentment), Palgrave Macmillan, (ISBN 0-312-08390-4, lire en ligne), p. 4 :

    « the majority of radical right-wing populist parties are radical in their rejection of the established socio-cultural and socio-political system »
  16. ↑ Daniele Albertazzi, Radical Twenty-First Century Populism: The Spectre of Western European Democracy, Palgrave MacMillan, (ISBN 978-0-230-01349-0)
  17. ↑ « Márton Gyöngyösi », sur ECPM (consulté le )
  18. ↑ (hu) « Kezd összeesni az MSZP, a párt inkább hallgat a taglétszámról », sur NOL.hu, (consulté le ).
  19. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Nordsieck
  20. ↑ (en) « Hungary's Jobbik ditches far-right past to challenge Orban in 2018 », sur reuters.com, (consulté le ).
  21. ↑ (en) « Manifesto on the guidelines for a future Jobbik-led government »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur jobbik.com, (consulté le ).
  22. ↑ (en) « Jobbik signs agreements with other European nationalist groups » [archive du ], sur MTI, (consulté le ) : « Hungary's radical nationalist Jobbik party signed an agreement with four international parties to set up the Alliance of European Nationalist Movements, Jobbik deputy leader Andras Balczo said on Saturday. ».
  23. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées BudaTimes
  24. ↑ (en) « Hungary election: Concerns as neo-Nazi Jobbik party wins 20% of vote », sur The Independent, .
  25. ↑ « Le meilleur » parmi deux possibilités (comparatif avec suffixe déterminatif -ik, et non superlatif a legjobb « le meilleur ») ; et le mot évoque aussi jobb « droite ».
  26. ↑ Corentin Léotard, « Dé-dia-bo-li-sa-tion ou le grand ménage de printemps au Jobbik », Le Courrier d'Europe centrale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. ↑ Ludovic Lepeltier-Kutasi, « En pleine crise identitaire et financière, le Jobbik joue sa survie », Le Courrier d'Europe centrale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. ↑ « ketteszakadt-a-kozvelemeny-magyarorszag-szovetsegeseivel-kapcsolatban ».


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