John Michell

John Michell
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YorkshireVoir et modifier les données sur Wikidata
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John MichelVoir et modifier les données sur Wikidata
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John Michell (ou Mitchell[réf. nécessaire] ; ) est un prêtre, physicien, astronome et géologue britannique. Certains de ses travaux n'ont été redécouverts par les astronomes que dans les années 1970. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la sismologie moderne, car il fut le premier à suggérer que les mouvements du sol impliqués dans un séisme se propageaient à l'intérieur de la Terre sous forme d'ondes à partir d'une rupture dans la croûte terrestre. Cette idée lui était venue après le tremblement de terre de Lisbonne, qui eut lieu le et qui joue un rôle important dans le conte philosophique Candide de Voltaire.

Il semble aussi que John Michell fut le premier à imaginer un objet céleste assez lourd pour empêcher tout échappement de lumière[1] ; cette idée n'avait rien de mystérieux pour l'époque, puisque la notion de vitesse de libération était bien connue depuis Newton et que ce dernier envisageait la lumière sous forme de corpuscules se déplaçant à cette vitesse, estimée en 1675 à l'Observatoire de Paris d'après les travaux de l'astronome danois Ole Christensen Rømer. Un tel objet serait alors invisible, il est proche de ce que l'on appelle aujourd'hui un trou noir[2]. Ainsi, Michell devança le mathématicien français Pierre-Simon de Laplace qui promut lui aussi la même idée dans son livre Exposition du Système du Monde en 1796, sans doute en s'inspirant de Michell bien qu'il ne l'ait pas cité[1].

  1. a et b Jean Eisenstaedt, Einstein et la relativité générale, France Paris, CNRS Éditions, , 345 p. (ISBN 978-2-271-06535-3), chap. 12 (« Le refus des trous noirs »). — Préface de Thibault Damour.
  2. (en) John Michell, « On the Means of Discovering the Distance, Magnitude, &c. of the Fixed Stars, in Consequence of the Diminution of the Velocity of Their Light, in Case Such a Diminution Should be Found to Take Place in any of Them, and Such Other Data Should be Procured from Observations, as Would be Farther Necessary for That Purpose », Philosophical Transactions of the Royal Society of London, vol. 74,‎ , p. 35-57 (lire en ligne [PDF])
    Lettre expédiée à Henry Cavendish.

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