Jules Brunet | ||
![]() Jules Brunet à Ezo en 1869 | ||
Naissance | Belfort |
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Décès | (à 73 ans) Fontenay-sous-Bois |
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Origine | Français | |
Allégeance | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Arme | Armée de terre | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1857 – 1899 | |
Conflits | Expédition du Mexique Guerre de Boshin Guerre franco-prussienne de 1870 Guerre de la Commune de Paris |
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Faits d'armes | Bataille de Toba-Fushimi Bataille de Hakodate Siège de Metz Semaine sanglante |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d’honneur Ordre du Soleil levant « grand officier du Trésor sacré du Mikado » |
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Hommages | A inspiré le film "Le Dernier Samouraï" | |
Autres fonctions | Officier-instructeur au Japon | |
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Jules Brunet, né le 2 janvier 1838 à Belfort et mort le 12 août 1911 à Fontenay-sous-Bois, est un officier et artilleur français, célèbre pour son rôle atypique dans la guerre du Boshin, au Japon, où il devient un acteur central du conflit opposant les forces impériales aux partisans du shogunat.
Issu d'une famille de militaires, il intègre l'École polytechnique en 1855, où il se distingue par ses compétences en artillerie, avant de poursuivre sa formation à l’École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Il sert durant l'expédition française au Mexique avant d'être envoyé au Japon en 1867 dans le cadre de la mission militaire française.
Lorsque la guerre du Boshin éclate en 1868, il se retrouve plongé au cœur des hostilités. Malgré les ordres de son gouvernement, qui prône la neutralité, il décide de rester aux côtés du shogun Tokugawa Yoshinobu après sa défaite initiale à la bataille de Toba-Fushimi. Il devient le chef de l'artillerie de la République d'Ezo, un éphémère État formé par les derniers partisans du shogunat sur l'île de Hokkaidō, avec Hakodate pour capitale. Après la défaite de ses troupes lors de la bataille de Hakodate en 1869, il est capturé par les impériaux, mais échappe à une exécution grâce à l'intervention du gouvernement français.
De retour en France, il participe à la guerre franco-allemande de 1870, où il se distingue de nouveau, cette fois en défendant son pays lors du siège de Paris. Il termine sa carrière avec le grade de général de division. Malgré les controverses liées à son engagement au Japon, il est décoré de la Légion d'honneur et reconnu pour son dévouement à la nation.