Ce courant musical, inventé longtemps après la guerre (1990) pour aider pendant la crise financière[pas clair] que traversait la Corée du Sud, a vu, en 1992, à la suite de la transition vers un État démocratique, sa popularité grandir grâce au groupe Seo Taiji & Boys, proposant la fusion de plusieurs styles musicaux (rock, hip-hop et techno) [3] dont le succès a révolutionné l'industrie musicale en Corée du Sud[4]. L'ajout d'éléments en provenance de musiques étrangères devient une pratique banale dans l'industrie de la K-pop[5].
À partir des réseaux sociaux et de la plateforme de partage de vidéos YouTube, la K-pop étend son audience et prolifère grâce à ces services de partage par Internet[6]. Au milieu des années 2000, le marché de la musique K-pop double ses ventes. À la première moitié de 2012, celle-ci rapporte un total de 3,4 milliards de dollars[7], et est reconnue par le magazine Time comme « l'exportation la plus rentable de Corée du Sud »[8].
Les figures de la K-pop sont soumises à une discipline exigeante et sont régulièrement la cible de harcèlement en ligne, voire de violences sexuelles, conduisant à plusieurs suicides[9].
↑(en) Donnie Kwak, « PSY's 'Gangnam Style': The Billboard Cover Story », Billboard (consulté le ) : « The Korean music industry grossed nearly $3.4 billion in the first half of 2012, according to Billboard estimates, a 27.8% increase from the same period last year. ».
↑(en) Mark James Russell, « The Gangnam Phenom »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Foreign Policy (consulté le ), First taking off in China and Southeast Asia in the late 1990s, but really spiking after 2002, Korean TV dramas and pop music have since moved to the Middle East and Eastern Europe, and now even parts of South America..
↑August Brown, « K-pop enters American pop consciousness », Los Angeles Times, (consulté le ), The fan scene in America has been largely centered on major immigrant hubs like Los Angeles and New York, where Girls' Generation sold out Madison Square Garden with a crop of rising K-pop acts including BoA and Super Junior..
↑(en) John Seabrook, « Cultural technology and the making of K-pop », The New Yorker (consulté le ), The crowd was older than I’d expected, and the ambience felt more like a video-game convention than like a pop concert. About three out of four people were Asian-American, but there were also Caucasians of all ages, and a number of black women..
↑(en) Peter Chen, « 'Gangnam Style': How One Teen Immigrant Fell For K-Pop Music », Huffington Post, , It is common for Chinese teens in the U.S. to be fans of K-pop, too. (lire en ligne, consulté le )
↑(ko) « "K-POP 한류 아하~ 이렇게 다르구나…" - Les 3 couleurs de la K-Pop dans la Hallyu », Sports chosun, , La K-Pop est devenue un style musical accès dans le monde entier. Elle est d'abord devenue populaire en Chine et en Asie du Sud-Est à la fin des années 90 grâce à des groupes comme Baby Box, NRG, et H.O.T. Aujourd'hui, elle est en train de conquérir également les pays occidentaux, des États-Unis à l'Europe, en passant par l'Amérique du Sud. Les départements de développement des idoles [de chaque major coréenne] sélectionnent au niveau international des candidats potentiels par le biais du téléphone ou d'internet, et organisent des auditions officielles régulièrement. Les majors coréennes essayent de recruter en Chine, à Los Angeles, à New York, et au Canada. La maison de disque coréenne SM collabore avec les partenaires locaux, établie des entreprises locales, et lance des albums à l'étranger. En plus de cette stratégie, elle utilise activement les réseaux sociaux tels que Youtube ou Facebook. SM Entertainment a rendu accessible ses œuvres dans le monde entier en ouvrant sa chaîne Youtube en 2009. (lire en ligne)