KTO Rosomak | |
![]() KTO Rosomak de l'armée polonaise | |
Caractéristiques de service | |
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Service | Dans l'Armée polonaise |
Production | |
Concepteur | ![]() |
Année de conception | 2002 |
Caractéristiques générales | |
Équipage | 3 + 8 passagers |
Longueur | 7,7 m |
Largeur | 2,8 m |
Hauteur | 2;3 m |
Masse au combat | 16 à 26 tonnes selon les versions |
Blindage (épaisseur/inclinaison) | |
Blindage | environ 25 mm |
Armement | |
Armement principal | canon Mk 44 Bushmaster II |
Armement secondaire | mitrailleuse coaxiale UKM 2000C |
Mobilité | |
Moteur | DI 12 Scania Diesel |
Puissance | 480 ch (360 kW) |
Suspension | 8×8 |
Vitesse sur route | plus de 100 km/h |
Puissance massique | 15,6 kW/Tonne |
Autonomie | 800 km |
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Le KTO Rosomak (KTO pour Kołowy Transporter Opancerzony, littéralement: Véhicule blindé à roues) est un véhicule de combat d'infanterie à huit roues motrices (8×8) créé en Pologne. Il appartient à la catégorie des véhicules de combat d'infanterie, à l'instar du VBCI français.
Le véhicule est une variante sous licence du Patria AMV finlandais, fabriqué localement par la société Wojskowe Zaklady Mechaniczne (Military Mechanical Works, WZM)[1].
En 2002, le ministère polonais de la Défense signa un contrat avec la Finlande pour l'achat de 690 Patria AMV, qui seront fabriqués en Pologne. Les principaux concurrents de l'AMV étaient le Mowag Piranha et le Steyr Pandur. La version polonaise comporte d'importants changements du Patria AMV original, tels que la capacité à pouvoir être transportée par un C-130 Hercules, ou à être amphibie. La commande initiale de 690 véhicules (qui sera plus tard portée à 895) sera livrée en deux variantes de base :
La fabrication du KTO Rosomak relève d'une coopération internationale (sur les plans militaires et industriels), puisque Patria a signé un accord offset en juillet 2003 relatif à la production sous licence du véhicule. L’entreprise finlandaise a décidé de s’appuyer localement sur son partenaire polonais, l’entreprise WZM (Wojskowe Zakłady Mechaniczne SA), qui agit dès lors comme contractant. Le projet, baptisé "Patria Technology Transfer Poland", repose sur le transfert des données de fabrication et du savoir-faire à WZW. Pour l'occasion, ses unités de production de Siemianowice sont modernisées. Patria décide cependant de conserver ses droits sur le Rosomak en tant qu'unique fournisseur des composants les plus sensibles du véhicule[2].