Les kanjis[a] (漢字 ) sont des signes issus des caractères chinois dont le rôle est d'écrire la langue japonaise, où ils sont principalement associés aux kanas (les syllabaires hiragana et katakana), tandis que les lettres latines[b] (pour les sigles, etc.) et les chiffres arabes, entre autres, sont employés de manière plus accessoire.
Un kanji renvoie à une ou plusieurs « lectures » qui, en principe, constituent chacune une unité de signification. Les lectures dérivent soit de langues chinoises anciennes (morphèmes sinoxéniques[c]), soit de la langue nipponne native (yamato kotoba[d]), laquelle n'a pas de lien de parenté avec les langues chinoises. Le fait que les kanjis soient fréquemment dotés de plusieurs lectures[e] rend leur maîtrise assez ardue, d'autant que les effectifs des signes utilisés en pratique sont importants[1] et que les graphies sont relativement complexes[1].
En outre, les usages ayant trait aux kanjis sont normés ou encadrés par des politiques propres au Japon, notamment à travers la liste des 2 136 jōyō kanji (kanjis d'usage courant).
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