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La France insoumise

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir LFI, FI et Les Insoumis.

La France insoumise
Image illustrative de l’article La France insoumise
Logotype officiel.
Présentation
Coordinateur Manuel Bompard
Fondation
Scission dans République souveraine (2019)
L'Après (2024)
Siège 25, passage Dubail
75010 Paris
Fondateur Jean-Luc Mélenchon
Légalisation
Journaux Le Journal de l'insoumission
L'Insoumission
Mouvement de jeunesse Les Jeunes insoumis·es
Positionnement Gauche[1],[2]
Gauche radicale[3],[4],[5],[6]
Extrême gauche[7],[8][source insuffisante] (contesté)
Idéologie Écosocialisme[9],[10],[11]
Socialisme démocratique[11]
Antilibéralisme[12],[13]
Altermondialisme[14]
Populisme de gauche[15],[16],[17]
Protectionnisme[18]
Souverainisme[19],[20]
Euroscepticisme[21],[22],[23]
Communalisme[24]
Affiliation nationale Nouvelle Union populaire écologique et sociale (2022-2024)
Nouveau Front populaire (depuis 2024)
Affiliation européenne Alliance de gauche Européenne (en)
Parti de la gauche européenne (observateur)
Maintenant le peuple
Groupe au Parlement européen GUE/NGL[25]
Adhérents 3 (adhérents légaux)
Environ 370 000 (membres du « mouvement », revendiqués)[26],[note 1]
Couleurs Dégradé d'ocre rouge et violet
Site web lafranceinsoumise.fr
Présidents de groupe
Assemblée nationale Mathilde Panot (LFI)
Parlement européen Manon Aubry et Martin Schirdewan (GUE/NGL)
Représentation
Députés
71  /  577
Députés européens
9  /  81
Conseillers régionaux
27  /  1758
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La France insoumise (LFI ou FI) est un parti politique français fondé le . Souvent considéré comme relevant de la gauche radicale, il est classé à la gauche de l'échiquier politique, voire, selon quelques observateurs, à l'extrême gauche.

Manuel Bompard est coordinateur du mouvement de 2017 à 2019, Adrien Quatennens lui succède jusqu'en 2022, date à laquelle Manuel Bompard redevient coordinateur.

La France insoumise présente à l'élection présidentielle de 2017 la candidature de Jean-Luc Mélenchon, qui, à l'issue du premier tour, arrive en quatrième position avec 19,58 % des suffrages exprimés. À l'issue du second tour des élections législatives de 2017, La France insoumise forme un groupe de dix-sept députés à l'Assemblée nationale, qui élit à sa tête Jean-Luc Mélenchon, puis Mathilde Panot.

La France insoumise soutient à nouveau la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2022, lequel réalise le score le plus élevé de ses trois candidatures et arrive largement en tête de la gauche, mais échoue une fois de plus à accéder au second tour. Pour les élections législatives qui suivent, le parti s'allie avec d'autres partis de gauche pour former la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) dans le but d'imposer une cohabitation à Emmanuel Macron avec Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre. Bien que ne parvenant pas à obtenir une majorité, l'alliance de gauche parvient à empêcher l'obtention d'une majorité absolue pour le président et La France insoumise devient le parti de gauche avec la plus forte représentation à l'Assemblée.

Le mouvement par la suite subit de multiples polémiques internes, en raison d'affaires touchant Adrien Quatennens et Sophia Chikirou ainsi que l'absence de démocratie interne qui voient l'émergence de « frondeurs » critiques de la direction du mouvement, mais également externes en raison des prises de positions de plusieurs cadres insoumis à la suite des attentats du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, critiqués pour leur ambiguïté vis-à-vis de l'antisémitisme. Ces polémiques provoquent l'éclatement de la NUPES.

Lors des élections législatives anticipées de 2024, La France insoumise participe au Nouveau Front populaire, dans un rapport de force moins favorable que lors de la NUPES. En raison de la non-reconduction de certains députés sortants frondeurs, de nombreuses figures parfois historiques annoncent leur départ du mouvement. La cession d'une centaine de circonscriptions fait que le nombre de députés insoumis n'évolue pas par rapport à la précédente législature, l'augmentation de députés de gauche bénéficiant au Parti socialiste et aux Écologistes.

  1. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées huffpost20230406
  2. ↑ Cécile Barbière, « La France Insoumise wants to turn European elections into anti-Macron referendum », Euractiv,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Pierre Martin
  4. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Gael Brustier
  5. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Pascal Perrineau
  6. ↑ « La France Insoumise et la gauche radicale européenne plaident à Marseille la sortie des traités », sur Sud Ouest avec AFP,
  7. ↑ « "La France insoumise n'est pas d'extrême gauche" assure Manuel Bompard : l'avis d'un historien », sur TF1 INFO, (consulté le )
  8. ↑ Jannick Alimi, « Mélenchon et Le Pen « renvoient à une vision ultra simple de la société » », sur leparisien.fr, (consulté le )
  9. ↑ Alban de Montigny, « La France insoumise, une opposition radicale », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  10. ↑ Johann Chapoutot, « A chacun son arène », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ a et b (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  12. ↑ Jules Pecnard, « Présidentielle: à l'étranger, la percée de Mélenchon intrigue… voire effraie », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. ↑ Geoffroy Clavel, « Ni Staline ni Robert Hue : pourquoi l'étiquette "communiste" ne colle pas à Mélenchon », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  14. ↑ Thomas Guénolé, « Présidentielle 2017 : comment Jean-Luc Mélenchon emprunte à l'altermondialisme », sur leplus.nouvelobs.com, (consulté le ).
  15. ↑ Raphaëlle Besse Desmoulières, « Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon », sur lemonde.fr, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  16. ↑ Manuel Cervera-Marzal, « Fin de cycle pour le populisme de gauche ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
  17. ↑ Pablo Castaño, « Populismes de gauche en Europe : une comparaison entre Podemos et la France insoumise », Mouvements, vol. 96, no 4,‎ , p. 169-180 (lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ Charlotte Belaïch, « La gauche peut-elle être protectionniste ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
  19. ↑ Éric Dupin, « Jean-Luc Mélenchon, l'homme qui cherche le salut collectif dans l'aventure personnelle », sur Slate, (consulté le ).
  20. ↑ « Asselineau, Le Pen, Dupont-Aignan, Mélenchon… quatre nuances de souverainisme », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. ↑ « Législatives : l’euroscepticisme des Insoumis, un obstacle aux négociations à gauche ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  22. ↑ Paul Chaulet, « Présidentielle: Jean-Luc Mélenchon et le casse-tête européen », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  23. ↑ Rachid Laïreche, « Mélenchon : Sur l’Europe, fini la menace d’une sortie », (consulté le )
  24. ↑ « Texte-d-orientation-stratégique-pour-l-assemblée-représentative-de-2024 », sur lafranceinsoumise.fr,
  25. ↑ (en) « La France Insoumise - GUE/NGL - Another Europe is possible », sur guengl.eu (consulté le ).
  26. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées LP2202


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