La Patrie (parti politique)

La Patrie
(de) Die Heimat
Image illustrative de l’article La Patrie (parti politique)
Logotype officiel.
Présentation
Président Frank Franz (en)[1]
Fondation
Fusion de Parti impérial allemand[2],[3]
Parti populaire national allemand (1962)[4]
Siège Carl-Arthur-Bühring-Haus,
Seelenbinderstrasse 42,
12555 Berlin
Fondateur Waldemar Schütz (de)
Journal Voix allemande
(allemand : Deutsche Stimme)
Mouvement de jeunesse Junge Nationalisten[5]
Slogan « Le parti de la patrie sociale »
Die soziale Heimatpartei
Positionnement Extrême droite[6],[7],[8]
Idéologie Néonazisme[9],[10],[11],[12],[13]
Ultranationalisme[14]
Anticommunisme
Antimondialisme
Opposition à l'immigration
Antiaméricanisme
Antisémitisme
Nationalisme ethnique
Antisionisme
Troisième position
Affiliation européenne Alliance pour la paix et la liberté
Adhérents 3 600 (2019)[15]
Couleurs Noir, blanc et rouge (officiellement, couleurs impériales allemandes)
Brun (usuellement)[16]
Site web npd.de
Drapeau du Parti national-démocrate d'Allemagne.

La Patrie (en allemand Die Heimat), avant le Parti national-démocrate d'Allemagne (ou NPD, abréviation de Nationaldemokratische Partei Deutschlands), est un parti politique néonazi[9],[10],[11],[12],[13] et ultranationaliste[9],[17],[18],[19] allemand, fondé le par d'anciens militants d'extrême droite du Parti socialiste du Reich (SRP) et du Parti impérial allemand (DRP). Considérées comme néonazies[20],[21], les idées du parti sont qualifiées de racistes, d'antisémites et de révisionnistes[22],[23],[24]. Il obtient plusieurs bons résultats locaux dans les années 1960 et, avec 4,3 % des suffrages, échoue de peu à entrer au Bundestag en 1969. Les scores du parti baissent ensuite rapidement et il devient quasiment absent de la vie politique jusqu'à la réunification. Le parti connaît quelques succès électoraux significatifs depuis le milieu des années 2000[25] (allant jusqu'à faire son entrée au Parlement européen en 2014, malgré un score du parti plutôt faible à ce scrutin[26],[27]) alors qu'une large majorité d'Allemands reste favorable à son interdiction[28].

  1. Valerie Höhne, « Niedergang der NPD: Ein lächerlicher Verein », Der Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Luciano Cheles, Ronnie Ferguson et Michalina Vaughan, Neo-Fascism in Europe, Longman, Westdeutscher Verlag, , p. 71
  3. (de) Horst W. Schmollinger et Richard Stöss, Die Parteien und die Presse der Parteien und Gewerkschaften in der Bundesrepublik Deutschland 1945–1974, p. 187
  4. Stöss, Richard (1989). Die extreme Rechte in der Bundesrepublik: Entwicklung – Ursachen – Gegenmaßnahmen. Westdeutscher Verlag. p. 126
  5. « Nationaldemokratische Partei Deutschlands » [archive du ], (consulté le )
  6. (en) « European Court Could Thwart Bid to Ban Far-Right Party », SPIEGEL ONLINE, (consulté le )
  7. (en) « German far-right NPD threatens vigilante patrols », BBC News, (consulté le )
  8. (en) Nate Berg, « Germany’s ‘joke’ party wants seat at EU table », POLITICO (Europe edition),
  9. a b et c (en) Christina Schori Liang, Europe for the Europeans : The Foreign and Security Policy of the Populist Radical Right, Ashgate Publishing, Ltd., , 336 p. (ISBN 978-1-4094-9825-4, lire en ligne), « 'Nationalism Ensures Peaces': the Foreign and Security Policy of the German Populist Radical Right After Reunification », p. 139
  10. a et b (en) « Neo-Nazi NPD party takes hold in municipal vote in Saxony », thelocal.de/, (consulté le )
  11. a et b (en) « Neo-Nazis push into town councils », sur thelocal.de, (consulté le )
  12. a et b (de) « Neonazis in der NPD auf dem Vormarsch », sur sueddeutsche.de, (consulté le )
  13. a et b erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |url= »
  14. Agnieszka Pikulicka-Wilczewska, « German town on alert as neo-Nazi festival, counter events held », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. https://www.tagesspiegel.de/politik/auswertung-des-verfassungsschutzes-zahl-der-rechtsextremisten-steigt-um-ein-drittel/25339368.html
  16. (de) « tagesschau.de », sur wahl.tagesschau.de, (consulté le )
  17. (de) Verfassungsschutzbericht 2010, (lire en ligne [archive du ]), p. 67
  18. (en) John D. Nagle, The National Democratic Party : Right Radicalism in the Federal Republic of Germany, Hardcover,
  19. Adolf Kimmel, « Les partis politiques : continuité et changement », dans Adelheid Hege, Adolf Kimmel et Stephan Martens, Regards sur l'Allemagne unifiée, Documentation française, , 168 p. (EAN 3303331952350).
  20. « Jean-Marie Le Pen rejoint un parti européen néofasciste », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  21. Thomas Wieder, « L’Allemagne bat son record de listes aux élections européennes », sur Le Monde, (consulté le ).
  22. « Berlin : un spot télé néo-nazi interdit », sur lefigaro.fr, .
  23. « Allemagne : le racisme et l’antisémitisme affichés du NPD », sur yabiladi.com, .
  24. « Le chef du NPD néonazi nie l'holocauste », sur nouvelobs.com, .
  25. Jean-Sébastien Lefebvre, « Le guide de l'extrême droite européenne », sur slate.fr, .
  26. « Un néonazi allemand à la commission des libertés du Parlement européen », sur lemonde.fr, .
  27. « Résultats Européennes 2014 : en Allemagne, les néo-nazis du NPD obtiennent un siège », sur rtl.fr, .
  28. « La meurtrière cellule néonazie allemande serait liée au NPD », sur lemonde.fr, .

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Nelliwinne