La Roseraie | ||
![]() Vue partielle de la Place Jean XXIII | ||
Administration | ||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | |
Ville | Angers | |
Canton | Angers-sud | |
Fonctions urbaines | quartier populaire de la ville | |
Étapes d’urbanisation | XXe siècle (années 1960) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 26′ 51″ nord, 0° 33′ 31″ ouest | |
Superficie | 400 ha = 4 km2 | |
Cours d’eau | Maine (en limite nord-ouest) | |
Site(s) touristique(s) | Complexe Jean Vilar, Espace Robert-Robin ... | |
Transport | ||
Métro | ![]() |
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Tramway | ![]() |
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Bus | Lignes 5,10,11 | |
Localisation | ||
![]() | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | ||
Site web | [http://www.angerslaroseraie.fr
www.angerslaroseraie.fr] |
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La Roseraie est l'un des plus importants quartiers d'Angers (Maine-et-Loire). Il compte actuellement environ 26 000 habitants[1] répartis dans près de 8 500 logements (dont 55 % de logements sociaux). Le contexte démographique (baisse du nombre de personnes par foyer) a eu pour conséquence une diminution constante des chiffres de population depuis 1990. le passage en son cœur de la première ligne de tramway, et la restructuration urbaine de 2011 à 2013, ont permis de réorganiser les espaces publics au profit des déplacements doux et d’espaces de convivialité, redonnant un cadre de vie agréable aux habitants.
Selon l'AURA (Agence d'Urbanisme de la Région angevine), ce quartier compte 75 % de logements collectifs dont 55 % dans le parc HLM et 28 % de propriétaires (collectif privé et zone pavillonnaire). Le quartier de la Roseraie est également grand en superficie ; malgré un contexte économique difficile et un taux de famille vivant en dessous du seuil de pauvreté qui reste important, il n'a jamais été classé en tant que zone urbaine sensible en raison de sa structuration urbaine et démographique (Conseil d'État). Anciennement en contrat urbain de cohésion sociale, le quartier est devenu un quartier prioritaire en 2015.
En effet, malgré ses atouts, le quartier a pris de plein fouet la crise économique des années 1990, avec notamment un taux de chômage fort : culminant à près de 20 %, il est deux fois plus élevé que celui de la ville d’Angers dans son ensemble, et près de 20 % des familles vivent sous le seuil de pauvreté[2].
Malgré la forte pauvreté et les problématiques d'incivilité urbaine[3], le quartier de La Roseraie affiche toujours une dynamique locale forte, grâce à l’engagement d’habitants qui restent attachés au souhait d’un « mieux vivre ensemble ».
Un angevin sur 6 habite le quartier de La Roseraie.