Le Printemps et le reste | |
Auteur | William Carlos Williams |
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Pays | États-Unis d'Amérique |
Genre | Imagisme et dadaïsme |
Version originale | |
Langue | Anglais |
Version française | |
Éditeur | New Directions (US), Editions Unes (France) |
Date de parution | 1923 |
Nombre de pages | 99 |
ISBN | 2-87704-135-2 |
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Le Printemps et le reste (Spring and All) est un livre du poète américain William Carlos Williams. Il entremêle 27 poèmes et un grand nombre de proses critiques qui les entourent, dans une structure très complexe. Il s'inscrit dans le modernisme américain et remet en cause « l'ordre établi aussi bien politique (...) que poétique » selon sa traductrice Valérie Rouzeau[1].
Écrit un an après La Terre vaine de T. S. Eliot, Le Printemps et le reste propose une autre vision de la modernité, et s'y réfère en s'en moquant[2].
L'ouvrage traite beaucoup de peinture[3], faisant référence au peintre américain Charles Demuth, qui était l'ami de Williams, mais aussi à Juan Gris et Paul Cézanne.
On y trouve aussi de nombreuses réflexions sur l’œuvre de William Shakespeare, ainsi que sur celle de sa contemporaine et proche Marianne Moore.
Il contient le poème La Brouette rouge, qui s'y trouve alors sans titre, sous le numéro XXII, et qui deviendra son poème le plus célèbre et l'archétype du poème imagiste.