The Picture of Dorian Gray
Le Portrait de Dorian Gray | |
La couverture de la première parution du roman dans le Lippincott's[1] | |
Auteur | Oscar Wilde |
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Pays | Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande |
Genre | Roman fantastique/philosophique |
Version originale | |
Langue | Anglais |
Titre | The Picture of Dorian Gray |
Éditeur | Lippincott's Monthly Magazine |
Lieu de parution | Philadelphie, États-Unis |
Date de parution | 1891 |
Version française | |
Traducteur | Eugène Tardieu et Georges Maurevert (1895) Edmond Jaloux et Félix Frapereau (1924) Michel Etienne (1951) Anne-Marie Hertz (1958) Vladimir Volkoff (1972) Léo Lack (1975) Jean Gattégno (1992) Richard Crevier (1995) Anatole Tomczak (2016) Michèle Zachayus (2023) |
Date de parution | 1890 (version augmentée en 1891) |
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Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) est un roman d'Oscar Wilde écrit dans le contexte de l'époque victorienne et publié en 1890, puis révisé en 1891[2]. L'auteur y inclut des thèmes relevant de l'esthétique tels que l'art, la beauté, la jeunesse, la morale et l'hédonisme. C'est un roman fantastique, mais aussi philosophique, qui met en lumière la personnalité équivoque du dandy irlandais ainsi que le courant décadentiste, ce qui a suscité de virulents échanges de lettres entre Wilde et plusieurs journaux très critiques jugeant l'œuvre « répugnante »[3].
L'histoire tourne autour d'un portrait de Dorian Gray peint par Basil Hallward, un ami de Dorian et un artiste épris de la beauté de Dorian. Par l'intermédiaire de Basil, Dorian rencontre Lord Henry Wotton et se trouve bientôt fasciné par la vision du monde hédoniste de l'aristocrate : la beauté et l'épanouissement sensuel sont les seules choses qui valent la peine d'être poursuivies dans la vie. Comprenant nouvellement que sa beauté va se flétrir, Dorian exprime le désir de vendre son âme, pour s'assurer que c'est le tableau, plutôt que lui, qui vieillira et s'estompera. Le souhait est exaucé, et Dorian poursuit une vie libertine d'expériences amorales variées tout en restant jeune et beau ; pendant tout ce temps, le portrait vieillit et enregistre visuellement chacun des péchés de Dorian[4].
Principal représentant du courant de l'esthétisme anglais, Oscar Wilde profite de son roman pour illustrer et discuter les grands concepts de ce courant. On peut voir en Lord Henry l'auteur lui-même, amoureux des mots et dandy hédoniste connu pour ses mœurs légères.