Les salauds dorment en paix

Les salauds dorment en paix
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Affiche japonaise originale du film.
Titre original 悪い奴ほどよく眠る
Warui yatsu hodo yoku nemuru
Réalisation Akira Kurosawa
Scénario Akira Kurosawa
Shinobu Hashimoto
Eijirō Hisaita (ja)
Ryūzō Kikushima
Hideo Oguni
Musique Masaru Satō
Acteurs principaux
Sociétés de production Kurosawa Productions
Pays de production Japon
Genre drame
Durée 150 minutes
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les salauds dorment en paix, également intitulé Les salauds se portent bien[1] (悪い奴ほどよく眠る, Warui yatsu hodo yoku nemuru?) est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti en 1960 et mettant en vedette Toshirō Mifune.

Le film raconte l'histoire de Koichi Nishi, un homme déterminé à se venger des responsables corrompus d'une grande entreprise de construction, qu'il tient pour responsables de la mort de son père. Se faisant passer pour un employé loyal, il s'infiltre dans la société, épouse la fille de l'un des cadres supérieurs et élabore un plan complexe pour démasquer les hommes puissants derrière un système de corruption et d'injustice.

Inspiré librement du Hamlet de Shakespeare, Les salauds dorment en paix explore les thèmes de la vengeance, de la culpabilité, et de la corruption au sein du Japon d'après-guerre. Le film est particulièrement connu pour sa scène d'ouverture spectaculaire, un mariage qui sert de cadre à une arrestation publique et met en place le ton sombre et cynique de l'intrigue. À travers son personnage principal, Nishi, Kurosawa dresse un portrait sans concession de l'injustice institutionnelle et des dilemmes moraux qu’elle engendre.

Considéré comme l'une des œuvres les plus sombres de Kurosawa, Les salauds dorment en paix a été salué pour son scénario intelligent, ses performances intenses, et sa critique cinglante du monde des affaires et des élites corrompues. Le film est souvent étudié pour sa mise en scène visuellement percutante et son exploration des conflits internes et sociaux dans une société gangrenée par la trahison et la quête de pouvoir.

  1. Max Tessier et Frédéric Monvoisin, Le Cinéma japonais : 3e édition actualisée et augmentée, Armand Colin, , 176 p. (ISBN 978-2-200-62273-2, lire en ligne).

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