Liber usualis

La première édition du Liber usualis fut imprimée et publiée par l'Imprimerie de l'abbaye Saint Pierre de Solesmes, en 1896.
Début de la notation de l'Asperges me. Le point mora ( • ) attribué à la syllabe me ainsi que l'épisème horizontal ( — ) pour n'étaient pas en usage au Moyen Âge. Il s'agit des inventions de Solesmes, sous influence de la musique moderne[1].

Le Liber Usualis ou Liber usualis[2] est une compilation des pièces de chant grégorien, les plus utilisées au XXe siècle. Sa rédaction fut effectuée par les moines de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes. La première édition date de 1896.

Le titre complet est le Liber Usualis missæ et officii pro Dominicis et festis cum cantu Gregoriano.

Alors que le Liber gradualis sorti en 1883 était réservé à l'ordre de Saint-Benoît, l'usage du Liber usualis était destiné à d'autres usages, notamment au chant en paroisses. Essentiellement composé du graduel, le Liber usualis contient également plusieurs chants liturgiques importants en grégorien issus de l'antiphonaire, tels ceux des vêpres, selon le rite romain.

Après le dernier remaniement en 1961, la publication se termina en 1964, à la suite du concile Vatican II[3].

  1. http://palmus.free.fr/Article.pdf p.12, Dom Daniel Saulnier, Neumes et « signes rythmiques »
  2. D'après l'introduction du livre, Liber Usualis avec majuscule. Toutefois, les deux manières sont en usage.
  3. Richard H. Hoppin, La musique au Moyen Âge, , 638 p. (ISBN 978-2-87009-352-8, lire en ligne), p. 599.
    p. 599-601

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Nelliwinne