Lucia di Lammermoor

Lucia di Lammermoor
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Esquisse de Francesco Bagnara
pour le décor de La Fenice à Venise
Genre Opera seria
Nbre d'actes 3 actes
Musique Gaetano Donizetti
Livret Salvadore Cammarano
Langue
originale
Italien
Sources
littéraires
The Bride of Lammermoor (1818) roman de Walter Scott
Dates de
composition
-
Création
Teatro San Carlo, Naples
Création
française

Théâtre-Italien, Paris

Versions successives

Personnages

  • Enrico Ashton, maître de Lammermoor (baryton)
  • Lucia Ashton, sa sœur (soprano)
  • Edgardo, maître de Ravenswood (ténor)
  • Lord Arturo Bucklaw, époux de Lucia (ténor)
  • Raimondo Bidebent, chapelain et confident de Lucia (basse)
  • Alisa, compagne de Lucia (mezzo-soprano)
  • Normanno, grand veneur d'Enrico (ténor)
  • Dames et chevaliers, parents des Ashton, habitants de Lammermoor, pages, veneurs, domestiques d'Ashton (chœur)

Airs

  • Cruda, funesta smania – (Enrico) Acte I, scène 1
  • La pietade in suo favore – (Enrico) Acte I, scène 1
  • Regnava nel silenzio – (Lucia) Acte I, scène 2
  • Quando rapito in estasi – (Lucia) Acte I, scène 2
  • Ah, cedi, cedi! – (Raimondo) Acte II, scène 1
  • Al ben dei tuoi qual vittima – (Raimondo) Acte II, scène 1
  • Dalle stanze, ove Lucia – (Raimondo) Acte III, scène 1
  • Il dolce suono – (Lucia) Acte III, scène 2
  • Spargi d'amaro pianto – (Lucia) Acte III, scène 1
  • Tombe degl'avi miei – (Edgardo) Acte III, scène 2
  • Tu che a Dio spiegasti l'ali – (Edgardo) Acte III, scène 2

Lucia di Lammermoor est un opera seria en deux parties et trois actes de Gaetano Donizetti, sur un livret en italien de Salvadore Cammarano, d'après le roman La Fiancée de Lammermoor de Walter Scott. Il a été créé le au teatro San Carlo de Naples[1].

La version française Lucie de Lammermoor, fut créée le , au Théâtre de la Renaissance à Paris, dans laquelle le compositeur ainsi que les librettistes Alphonse Royer et Gustave Vaëz ont apporté d'importants changements.

Annonciateur du romantisme italien, cet opéra est le chef-d'œuvre « tragique » de Donizetti, dont le succès ne s'est jamais démenti[2]. Les deux passages les plus connus sont la longue « scène de la folie » où Lucia sombre dans une démence irréversible et le grand sextuor de l'acte II, page maîtresse de l'ouvrage qui préfigure les grands ensembles de Verdi. Notons aussi l'air d'Edgardo (ténor) au dernier acte d'une « funèbre beauté », à l'origine d'une nouvelle forme de belcanto[3],[4],[5].

  1. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 367
  2. « Au moment de la première, le 12 décembre 1837, chaque morceau est écouté religieusement. On frise ensuite le délire et l’hystérie. Avec Lucia, Donizetti arrive à un moment de perfection, à l’apogée d’un style et le public ne s’y trompe pas : il a su comme personne avant lui produire l’opéra romantique par excellence, l’œuvre dont toutes les facettes font étroitement écho à la sensibilité de l’époque. Pour preuve, c’est une représentation de Lucia que Flaubert décrit dans Madame Bovary et Tolstoï dans Anna Karenine. Lucia va faire le tour du monde et sera jouée, du vivant de l’auteur, jusqu’à la Havane ou Santiago du Chili. Avec ce triomphe il s’impose, enfin, comme le premier compositeur italien : Bellini vient de mourir à Puteaux, Rossini a cessé d’écrire et Verdi ne fait encore qu’apprendre la composition. Il règne sans rival : Lucia a fait de lui le compositeur italien le plus joué de son temps. Il a 40 ans.» Aligre-cappuccino
  3. François-René Tranchefort, L’opéra, Paris, Seuil, , 640 p. (ISBN 2-02-006574-6), p. 173
  4. Encyclopédie Universalis
  5. Dictionnaire de la musique, Larousse

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