« Train » de lymphangions. La flèche jaune donne le sens de circulation de la lymphe. Comme celles des capillaires sanguins, les parois des lymphangions ne sont pas étanches ; les globules blancs les traversent facilement en se déformant.Schéma illustrant le mode de propulsion (centripète, vers l'intérieur du corps) de la lymphe (en jaune) dans un Vaisseau lymphatique. Chaque cellule valvulée est un lymphangion, qui doté d'une fine enveloppe de fibres musculaires spiralées peut se contracter. Des trains rythmiques de contraction propulsent la lymphe vers les ganglions lymphatiques
Les lymphangions sont les unités fonctionnelles valvulées (cellules à parois minces) constituant chaque « train » ou (« chapelet ») d'un vaisseau lymphatique. Ce sont eux qui propulsent la lymphe dans les vaisseaux, toujours dans le même sens (centripète) et de reflux ou de retour ; c'est-à-dire de la périphérie vers le centre du corps, via les vaisseaux et ganglions lymphatiques et le conduit thoracique vers la circulation[1]. Les valvules n'ont pas de capacité autonome de contraction ; elles se ferment passivement quand la cellule se contracte, en ne jouant qu'un rôle anti-reflux[1].
↑ a et bLevick JR, McHale N. The physiology of lymph production and propulsion. In: Browse N, Burnand K, Mortimer P (eds). Diseases of the Lymphatics. London: Hodder Arnold, 2003; 44-64.