Lyndon Baines Johnson (prononcé : /lɪndən bi ˈdʒɑnsən/[b]), également connu sous ses initiales LBJ, né le à Stonewall (Texas) et mort le à Johnson City (Texas), est un homme d'État américain. Membre du Parti démocrate, il est le 37e vice-président des États-Unis (1961-1963) puis son 36e président (1963-1969).
Il est représentant des États-Unis pour le Texas de 1937 à 1949 et sénateur fédéral de 1949 à 1961, avec six ans passés en tant que chef de la majorité du Sénat et deux ans en tant que whip de la majorité démocrate.
Après avoir tenté en vain d'obtenir l'investiture présidentielle du Parti démocrate, il est le colistier de John Fitzgerald Kennedy pour l'élection présidentielle de 1960, lors de laquelle ce ticket l'emporte de justesse face à celui mené par le républicain Richard Nixon.
Le jour de l'assassinat de John F. Kennedy, il lui succède en sa qualité de vice-président, prêtant serment dans un avion au côté de Jacqueline Kennedy. Il termine le mandat de son prédécesseur, puis est élu sur son propre nom en remportant largement l'élection présidentielle de 1964 face au candidat républicain, Barry Goldwater.
Sa présidence est marquée par de violentes émeutes raciales et des assassinats politiques, notamment ceux de Malcolm X, Martin Luther King et Robert Francis Kennedy. Il conçoit le programme politique de « Grande société », qui comprend des lois qui soutiennent les droits civiques des minorités (il signe en 1965 le Voting Rights Act), la radiodiffusion publique, la protection de l'environnement, l'aide à l'éducation. Il lance un programme de « guerre contre la pauvreté », créant le Medicare et le Medicaid.
Il doit gérer la guerre du Viêt Nam avec une intensification de l'implication américaine, ce qui fait chuter sa popularité. Après les élections de mi-mandat de 1966, l'hypothèse de sa réélection semble compromise en raison de la situation au Viêt Nam et des émeutes raciales. Après la primaire du New Hampshire, lors de laquelle il est mis en difficulté, il se retire de l’investiture démocrate et renonce ainsi à briguer un nouveau mandat à l’occasion de l’élection présidentielle de 1968, qui est remportée par Richard Nixon.
Si un certain nombre d'historiens tirent un bilan favorable de sa présidence du fait des réformes qu'il a su réaliser en politique intérieure, les échecs de sa politique étrangère lui sont reprochés. Son comportement dominateur est resté célèbre, notamment son fameux « traitement Johnson », par lequel il s'imposait physiquement à ses interlocuteurs et dont il a souvent abusé, même face aux plus influents hommes politiques, pour les forcer à accepter ses projets[1],[2].
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