En Guyane, le manioc a longtemps constitué la base de l'alimentation, et cela est encore vrai dans les zones rurales (communautés amérindiennes, marronnes, créoles) reposant sur les productions de l'abattis. On le trouve dans les marchés sous forme de tubercules pour les variétés douces appelées ici en créole puis français kranmannyòk (cramanioc), et sous forme transformée (couac, cassave, sispa, tapioca, crabio, « pains de pulpe de manioc ») pour les variétés amères.