Mansur al-Hallaj (nom complet : Abū `Abd Allah al-Ḥuṣayn Manṣūr al-Ḥallāj ; arabe : منصور الحلاج ; persan : منصور حلاج, Mansūr-e Ḥallāj), né vers 858 (244 de l'Hégire) et mort le (309 de l'Hégire) à Bagdad, est un mystiquepersan[1]soufi d'obédience sunnite[2],[3]. Il est l'auteur d'une œuvre abondante visant à renouer avec la pure origine du Coran et son essence orale et littéraire.
C'est à Louis Massignon, spécialiste de la mystique islamique et qui fut son premier traducteur dans une langue européenne, que le lecteur occidental doit la redécouverte des textes d'al-Hallaj[4].
↑(en) John Arthur Garraty, Peter Gay, The Columbia History of the World, Harper & Row, 1981 (ISBN0-88029-004-8), p. 288.
↑(en) Gavin D'Costa, Vatican II: Catholic Doctrines on Jews and Muslims, Oxford University Press (lire en ligne), p. 186 : « ...focused on the Sunni mystic al-Hallaj... ».
↑(en) N. Hanif, Biographical Encyclopaedia of Sufis: Central Asia and Middle East, Sarup & Sons (lire en ligne), p. 188 : « Al Hallaj, in fact, remained always a Sunni, with a strong leaning towards hard asceticism in observing the Ramadan fasts... ».
↑Pierre Lory (compte-rendu), « Stéphane Ruspoli, Le message de Hallâj l’Expatrié – Recueil du Dîwân, Hymnes et prières, Sentences prophétiques et philosophiques », Revue de l’histoire des religions, no 4, , p. 496–498 (ISSN0035-1423, lire en ligne, consulté le )