Le marriage bar, en français : « barrière du mariage, ou barrière matrimoniale », était, dans le monde anglophone, une pratique discriminatoire visant à restreindre l'emploi des femmes mariées[1]. Courante de la fin du XIXe siècle aux années 1970, cette pratique impliquait souvent la fin de l'emploi d'une femme à l'occasion de son mariage, en particulier dans les professions d'enseignement et de travail de bureau[2]. Les femmes veuves avec enfants étaient parfois encore considérées comme mariées, ce qui les empêchait également d'être embauchées[3],[4],[5]. Cette pratique, sans justification économique et d'une application rigide, perturbait souvent l’organisation du travail. Les restrictions ont toutefois été largement assouplies en temps de guerre en raison d'une augmentation de la demande de main-d'œuvre[6].
↑(en) Eoin O'Leary, « The Irish National Teachers' Organisation and the Marriage Bar for Women National Teachers, 1933-1958 », Saothar, vol. 12, , p. 47–52 (JSTOR23196053)
↑(en) Claudia Goldin, « Marriage Bars: Discrimination Against Married Women Workers, 1920s to 1950s », Working Paper Series, working Paper Series, (DOI10.3386/w2747, S2CID153507595, lire en ligne)