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| Martin Dumollard | ||
| Tueur en série | ||
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 Martin Dumollard en 1861. | ||
| Information | ||
| Naissance | Tramoyes (Ain) |
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| Décès | (à 51 ans) Montluel (Ain) |
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| Cause du décès | Guillotiné | |
| Surnom |
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| Condamnation | ||
| Sentence | Peine de mort | |
| Actions criminelles | Meurtres | |
| Victimes | Douze agressions ou projets d'agression, dont trois assassinats | |
| Période | février 1855-juin 1861 | |
| Pays | .svg){kind=small} France
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| Régions | ||
| Arrestation | ||
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Martin Dumollard, né le à Tramoyes dans l'Ain et mort guillotiné le à Montluel également dans l'Ain, est un journalier français, connu pour avoir agressé et assassiné des domestiques lyonnaises.
Les futures victimes sont abordées à Lyon par Dumollard qui leur propose une place attrayante en Côtière de l'Ain. Convaincues, elles finissent par le suivre et, durant leurs pérégrinations à pied, Dumollard les agresse. La totalité des douze agressions ou tentatives d'agressions connues se produisent à la fin des années 1850 et au début des années 1860 jusqu'à celle de Marie Pichon le . Il est alors rapidement arrêté, ainsi que sa femme et complice, Marie-Anne Martinet, qui fait recel des effets personnels des domestiques pour son utilisation propre ou pour la revente. Leur procès se déroule du au : Martin Dumollard est condamné à mort et son épouse à vingt ans de travaux forcés. Cette affaire, qui précède d'une trentaine d'années celle de Joseph Vacher, a eu un grand retentissement en France ; elle est souvent considérée comme la première affaire de tueur en série en France. Dumollard est notamment évoqué dans Les Misérables de Victor Hugo.