Le maslam est une langue tchadique biu-mandara du groupe kotoko, parlée au sud-ouest du Tchad, ainsi qu'au Cameroun, dans la Région de l'Extrême-Nord, dans le département du Logone-et-Chari, au nord-ouest de Kousséri, dans l'arrondissement de Makary, plus précisément dans les villages de Maltam et Sao[1].
Elle est liée à l'afade, au mpade, au malgbe, au mser et au lagwan[2].
Le nombre total de locuteurs a été estimé à 5 000[3]. Avec 250 locuteurs au Cameroun en 2004, le maslam y est considéré comme une langue moribonde (statut 8a)[1].
[msv]
dans la base de données linguistique Ethnologue.
[kot]
dans la base de données linguistique Ethnologue.