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Décès |
(à 98 ans) 8e arrondissement de Paris |
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Militaire, homme politique |
Période d'activité |
À partir de |
Conjoint |
Renée Weygand (d) |
Enfant |
Jacques Weygand (d) |
Maxime Weygand, né le à Bruxelles (Belgique) et mort le à Paris (Seine), est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur, médaillé militaire et membre de l'Académie française. Il joue un rôle important lors des deux guerres mondiales.
Bras droit du maréchal Foch à la fin de la Première Guerre mondiale, il est notamment chargé, le , de lire les conditions de l'Armistice dans la clairière de Rethondes à la délégation allemande.
Nommé le , par le président du Conseil Paul Reynaud, commandant en chef de l'armée française en remplacement du général Gamelin, il ne peut pas empêcher la défaite lors de la bataille de France. Il est alors le premier à se déclarer partisan d'un armistice (comme lors de la Première Guerre mondiale) avec l'Allemagne alors que le président du Conseil et d'autres membres du gouvernement sont partisans d'abandonner le territoire métropolitain et de poursuivre la lutte depuis l'Afrique du Nord avec les Britanniques.
Le , il devient ministre de la Guerre du gouvernement Pétain, prépare l'armistice, signé le , puis participe durant deux mois au gouvernement de Vichy, avant d'être nommé, le , délégué général pour l'Afrique du Nord. Il réorganise l'armée d'Afrique en vue de la reprise des combats. Rappelé et relevé par Pétain de son commandement en sous la pression allemande, il est assigné à résidence dans une villa en Provence.
Arrêté par la Gestapo la veille de l'invasion de la zone libre par les Allemands le , il est incarcéré en Allemagne et interné jusqu'à la fin de la guerre. Arrêté à son retour d'Allemagne, accusé de haute trahison et emprisonné par le Gouvernement provisoire de la République française dirigé par le général de Gaulle, il bénéficie d'un non-lieu en 1948. Il se fait le défenseur de la mémoire du maréchal Pétain et soutient les partisans de l'Algérie française pendant la guerre d'Algérie.