Moine |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Μάξιμος ο Ομολογητής |
Activité |
Religion | |
---|---|
Étape de canonisation | |
Maître | |
Fête |
Maxime le Confesseur dit parfois Maxime de Chrysopolis (580-662) est un moine et théologien byzantin.
Il est reconnu saint et Père de l'Église chrétienne « indivise », célébré le 21 janvier par les orthodoxes, et inscrit au Martyrologe catholique à la date du 13 août (au jour de sa mort)[1].
Il est, parmi les Pères de l'Église, celui qui a le plus approfondi les questions de la présence de Dieu dans la nature, des relations intimes de tous les êtres créés à Dieu, de la façon dont l'homme peut entrer en relation avec les créatures et à travers elles avec Dieu, et du rôle de médiation que l'homme est appelé à exercer au sein de la création[2]. À partir de la doctrine du salut, il a notamment développé l'idée d’une synergie entre la grâce divine et la liberté humaine qui peuvent se rejoindre à travers les deux volontés, humaines et divines (dyothélisme)[3].
Il est appelé « le Confesseur » en tant que confesseur de la foi, par les souffrances qu’il a subies de la part des partisans du monothélisme, qui sans l'amener à la mort (en martyr), lui ont coupé la langue et la main droite, avec lesquelles il défendait l'orthodoxie de la foi chrétienne en paroles et en écrits.
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées nominis