Président de la Convention nationale | |
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16 - | |
Député du Var | |
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Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) Grasse |
Nationalité | |
Activités |
Honoré Maximin Isnard dit Maximin Isnard, né le 24 février 1758 à Grasse[1], mort le 12 mars 1825 dans la même ville[2], est un négociant, armateur et homme politique de la Révolution française, du Premier Empire et de la Restauration.
Il est élu député en 1791 à l'Assemblée nationale législative. Réélu le 8 septembre 1792 à la Convention nationale il rejoint le groupe des Girondins dont il est l'un des meneurs. En janvier 1793 il vote la mort du Roi Louis XVI[3].
Après les journées du 31 mai et du 2 juin 1793 auxquelles il est formellement opposé, il est président de la Convention et menace « de faire raser Paris si les insurrections se renouvellent[4] ». Le 2 juin, mis en état d'arrestation par la commune de Paris, comme chef des Fédérés, il s'enfuit et entre dans la clandestinité, il échappe à la répression montagnarde et vit caché jusqu'en avril 1792. Il s'éloigne du parti girondin et devient membre du comité de défense générale; À la chute de Robespierre, le 9 thermidor, il est réintégré à son poste de député et réélu au Conseil des Cinq-Cents qu'il quitte en l'an VI (1797).
Il retourne alors à Grasse, reprend ses activités de négociant et est fait baron d'Empire en 1813.
Ses professions de foi religieuse[5] et monarchiste ne lui permette pas d'éviter la mise à sac de sa maison après l'émeute royaliste de Grasse en 1815 mais le font échapper à la loi du 12 janvier 1816 sur les Régicides[4].