Le Monde comme « totalité englobante supposant un certain ordre organisé autour d'un principe commun d'intelligibilité », selon la définition du Dictionnaire des concepts philosophiques, est l'héritier du « Cosmos » de l'antiquité grecque. « Pythagore aurait été le premier à appeler cosmos, κόσμος, kósmos, l'enveloppe de toute chose, à cause de l'ordre qui s'y trouve »[N 1]. « Les premiers sages de la Grèce sont moins intéressés par la recherche vers la totalité exhaustive du savoir que par la recherche du savoir de la totalité »[1],[N 2].
Le concept de Monde qui progressivement lui succède est fortement théologisé par le Moyen Âge pour être déthéologisé au XVIIe siècle par la tradition cartésienne, puis lui-même remis en question au début du XXe siècle par la phénoménologie qui inverse la direction du regard en faisant de l'homme l'origine absolue du sens. À partir de là, le cosmos devenu monde devient pluriel, « chaque individu se constituant en fonction de « mondes » variés dans lesquels il s'insère, tout en organisant de son point de vue son monde propre »[2]. Les principaux phénoménologues ont abordé à partir de points de vue différents, l'analyse de ce concept.
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