Date |
Depuis le [1],[2] (sporadiquement depuis le [3],[4]) |
---|---|
Localisation | France |
Organisateurs | Aucun (mouvement sans structuration hiérarchique) |
---|---|
Revendications | Changement de politique fiscale, amélioration du niveau de vie des classes populaires et moyennes, référendum d'initiative citoyenne, démission d'Emmanuel Macron, rétablissement de l'impôt sur la fortune |
Nombre de participants |
Environ 3 millions de personnes (Dormagen et Pion) Pic le : entre 287 700 (ministère de l'Intérieur) et 1,3 million (France Police – Policiers en colère) de personnes |
Types de manifestations | Port de gilet de haute visibilité, manifestations non déclarées, manifestations déclarées, blocages d'axes routiers, occupations de ronds-points, opérations péages gratuits |
Morts | 11[a] |
---|---|
Blessés |
25 800 civils[b] (au ) |
Arrestations |
12 107 interpellations 10 718 gardes à vue 3 100 condamnations 400 peines de prison ferme avec mandat de dépôt ()[5],[6] |
Le mouvement des Gilets jaunes — du nom des gilets de haute visibilité de couleur jaune portés par les manifestants — est un mouvement de protestation non structuré et apparu en France en . Ce mouvement social spontané trouve son origine dans la diffusion — principalement sur les médias sociaux — d'appels à manifester contre l'augmentation du prix des carburants automobiles issue de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). Les manifestations ont lieu essentiellement le samedi.
À partir du , la contestation s'organise autour de blocages illégaux de routes et ronds-points et de manifestations tous les samedis. Ces protestations mobilisent surtout les habitants des zones rurales et périurbaines, mais s’organisent également dans des métropoles, où se produisent plusieurs épisodes violents, notamment sur l'avenue des Champs-Élysées ou à proximité.
Rapidement, les revendications du mouvement s'élargissent, notamment à l'amélioration du niveau de vie des classes populaires et moyennes, la justice fiscale et sociale, la démission du président de la République, Emmanuel Macron, le rétablissement de l'impôt sur la fortune et l'instauration du référendum d'initiative citoyenne. Lors des rassemblements, le plus souvent non déclarés, plusieurs milliers de personnes sont blessées, aussi bien du côté des manifestants que des effectifs de police. Des institutions telles que l'ONU et le Conseil de l'Europe, ainsi que des associations comme Amnesty International, critiquent une conduite inadaptée du maintien de l'ordre et s’interrogent sur l'usage d'armes telles que les LBD et les grenades de désencerclement.
Face à l'ampleur de ce mouvement, le gouvernement renonce à la hausse de la TICPE. Emmanuel Macron annonce ensuite des mesures, entérinées par la loi portant mesures d'urgence économiques et sociales, puis lance le grand débat national, à l'issue duquel il annonce notamment une baisse d'impôts pour les classes moyennes et la réindexation des petites retraites. Mais cette réponse ne met pas fin au mouvement : des manifestations en régions et à Paris se poursuivent sous différentes formes le samedi.
Le , une manifestation particulièrement violente déclenche un inexorable essoufflement du mouvement et les confinements liés à la pandémie de Covid 19 en 2020 et 2021 le met à l'arrêt. Ce dernier reste néanmoins actif : il participe au mouvement contre le projet de réforme des retraites de 2019-2020, au mouvement d'opposition aux mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19 et au mouvement contre la réforme des retraites de 2023.
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées SansPrécédent
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/>
correspondante n’a été trouvée