Mouvement des agriculteurs de 2024 en France

Mouvement des agriculteurs de 2024 en France
Description de cette image, également commentée ci-après
Manifestation d’agriculteurs sur l'autoroute A62 au niveau d'Agen, le .
Informations
Date Depuis le
(1 an et 19 jours)
Localisation Drapeau de la France France
Caractéristiques
Organisateurs Syndicats agricoles, FNSEA, Coordination rurale, Confédération paysanne, MODEF, actions hors syndicats également
Participants autres acteurs indépendants souvent apolitique et aux idéologies très variées (souverainistes, écologistes, anti-écologistes, collectivistes, libéraux)
Revendications meilleures rémunérations, meilleure considération, fin de la concurrence déloyale
Nombre de participants 17.500
Types de manifestations manifestations non déclarées, manifestations déclarées, blocages d'axes routiers, opérations péages gratuits, opération escargot, épandage de lisier sur des préfectures et des permanences parlementaires.
Bilan humain
Morts 2
Arrestations 184

Le mouvement des agriculteurs de 2024 en France est une série de manifestations et de blocages routiers organisés par des agriculteurs non-syndiqués et par les syndicats agricoles (FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Coordination rurale, Confédération paysanne, MODEF) depuis le . Les agriculteurs expriment leur colère et leurs revendications face à la baisse de leurs revenus, à la hausse des charges, à la concurrence déloyale permise par les accords de libre-échange, à l'empilement des normes lié à une réglementation trop complexe, à la fiscalité, à certains aspects de la réglementation européenne en matière d'agriculture et aux contrôles de l'administration française. Ils demandent au gouvernement des mesures concrètes et rapides.

Après plus d'une semaine d'actions, Gabriel Attal annonce, le , des mesures d'aide mais jugées insuffisantes par nombre d'entre eux. Dès le lendemain est annoncé « un siège de la capitale et le blocage du marché de Rungis. À partir du 29 janvier, huit autoroutes autour de Paris sont en partie bloquées ; les syndicats agricoles sont reçus, mais des campements se montent pour tenir le « siège » plusieurs jours. Le lendemain, Gabriel Attal tient son discours de politique générale qui ne convainc pas les agriculteurs et, dans la soirée, la Confédération paysanne appelle à bloquer les centrales d'achat de la grande distribution ; en parallèle, d'autres professions commencent à se mobiliser. Le , les agriculteurs continuent d'avancer vers Paris malgré l'interpellation de personnes ; des blocus supplémentaires sont annoncés. Le , après de nouvelles annonces du gouvernement, la FNSEA et les JA appellent à suspendre les blocages, tandis que la Confédération paysanne et le MODEF appellent à poursuivre la mobilisation.

À partir du , la mobilisation se poursuit à plus basse intensité avec des actions envers la grande distribution. Le , la Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France appelle à une manifestation pour le , place du Palais-Bourbon à Paris. Le , le Salon de l'agriculture est fortement perturbé par les agriculteurs lors de la venue d'Emmanuel Macron.


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