Le nationalisme de gauche ou nationalisme populaire (terme désignant ceux qui rejettent la désignation de gauche et droite) est une forme de nationalisme qui lie la culture d'une conscience nationale avec les principes d'égalité citoyenne, de souveraineté populaire, d'autodétermination nationale et de solidarité internationale[1]. On peut également retrouver le terme social-nationalisme. Le nationalisme de gauche, comme le nationalisme de droite, conduit souvent au chauvinisme en temps de guerre. Cela a ainsi donné naissance au concept de chauvinisme social, qui peut être décrit comme un patriotisme agressif ou fanatique, particulièrement en temps de guerre [source insuffisante], soutenant sa propre nation (par exemple, son gouvernement, sa culture, son ethnicité, etc.). En plus de vouloir accroître la souveraineté et la défense identitaire de leur propre pays, les nationalistes de gauche soutiennent souvent les mouvements indépendantistes dans d’autres pays.
Durant les années 2020, l'Europe voit la montée en puissance d'organisation et de partis nationalistes de gauche à l'instar du SMER – social-démocratie, le BSW - Pour la raison et la justice ou le Front Ouvrier espagnol, s'opposant autant à la droite qu'à la gauche « post-moderne ». Ces groupes ont pour projet commun le nationalisme local, la justice sociale, la préférence nationale, l'identitarisme et l'opposition à l'immigration et le souverainisme. Ils s'opposent communément à la mouvance LGBT, à la Nouvelle gauche, rejettent l'internationalisme libéral, l'impérialisme américain, l'OTAN, le « gauchisme », l'idéologie réactionnaire et la droite néolibérale[2],[3],[4].