Le nationalisme kanak caractérise un mouvement qui, depuis la fin des années 1960, vise à revendiquer la reconnaissance identitaire de la population mélanésienne de Nouvelle-Calédonie (dite Kanak) et de sa culture en une nation souveraine. Il est ainsi lié aux actions indépendantistes ainsi qu'à la doctrine du socialisme mélanésien.
Ce mouvement a pu être porté par des membres d'autres communautés que mélanésiennes comme les Européens : Pierre Declercq, Maurice Lenormand, Jean-Pierre Déteix[1], Gérard Reignier ou Gérard Jodar, les Métis François Burck, Jean-Louis d'Anglebermes ou Marie-Pierre Goyetche, le Vietnamien d'origine André Dang Van Nha, les Wallisiens et Futuniens du Rassemblement démocratique océanien), et a pu être combattu par certains Kanaks (Doui Matayo Wetta, Michel Kauma, Henri Naisseline, Dick Ukeiwé, Auguste Parawi-Reybas, Delin Wema, Simon Loueckhote, Hilarion Vendégou, Auguste puis Gérard Poadja, Maurice, Léontine et Alcide Ponga, Léonard Sam, Hélène Iekawé).