Le New Deal (« Nouvel accord» ou «Nouvelle donne» en français) est le nom donné par le président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt à sa politique mise en place pour lutter contre les effets de la Grande Dépression aux États-Unis. Ce programme s'est déroulé entre 1933 et 1938, avec pour objectif de soutenir les couches les plus démunies de la population, réussir une réforme innovante des marchés financiers et redynamiser une économie américaine meurtrie depuis le krach de 1929 par le chômage et les faillites en chaîne.
On distingue communément deux New Deals[note 1] : le premier, marqué notamment par les « Cent jours de Roosevelt » en 1933[1] visait à une amélioration de la situation à court terme. On y retrouve donc des lois de réforme des banques, des programmes d'assistance sociale d'urgence, des programmes d'aide par le travail, ou encore des programmes agricoles. Le gouvernement réalisa ainsi d'importants investissements et permit l'accès à des ressources financières à travers diverses agences gouvernementales. Les résultats économiques furent mitigés, mais la situation s'améliora[2]. Cependant, la Cour suprême jugea de nombreuses réformes inconstitutionnelles, et plusieurs parties des programmes, à l'exception de la National Recovery Administration furent rapidement remplacées. Le « Second New Deal » s'étala entre 1935[3] et 1938, mettant en avant une redistribution des ressources et du pouvoir à une échelle plus large, avec les lois de protection syndicales[3], le Social Security Act[3], ainsi que des programmes d'aide pour les farmers et les travailleurs itinérants[4]. Le second New Deal, plus coûteux que le premier, accepta un déficit public pour sortir de la crise. Les résultats, en 1938[5] ne furent que limités : la production retrouvait à peine le niveau de 1929 et malgré des programmes comme la Public Works Administration, le chômage touchait encore 11 millions d'Américains en 1938. Mais le New Deal, contrepied du "laisser faire" permit des réformes structurelles durables donnant un rôle économique et social important à l'État fédéral.
De nombreux programmes du New Deal restent toujours actifs, dont certains qui ont gardé leur nom originel : on peut ainsi citer la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), la Federal Housing Administration (FHA), la Tennessee Valley Authority (TVA), mais aussi le Social Security System, première expérience d'État-providence aux États-Unis ainsi que la Securities and Exchange Commission dans le domaine de la régulation financière. Au bilan, les réformes structurelles
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