Date |
– (1 mois et 14 jours) |
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Lieu | Gouvernorat de Deraa, gouvernorat de Kuneitra et ouest du gouvernorat de Soueïda |
Issue | Victoire des loyalistes |
Israël
Jordanie |
Souheil al-Hassan | Bachar al-Zoubi Ahmed Ibrahim al-Qasim Ahmed al-Awda |
Abou Mohammad al-Maqdisi | Inconnu |
40 000 hommes[1] |
20 000 à 30 000 hommes[2],[3] Plusieurs centaines d'hommes[4] |
1 000 à 1 500 hommes[3],[5] |
Inconnues Inconnues |
295 morts au moins[6],[9] |
189 morts au moins[6] |
309 morts au moins[10],[9] 140 à 200 prisonniers[9],[11],[12] |
Aucune Aucune |
Batailles
Coordonnées | 32° 37′ nord, 36° 07′ est | |||
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L'offensive de Deraa a lieu lors de la guerre civile syrienne. Elle débute le , lorsque l'armée syrienne et ses alliés rompent l'accord de cessez-le-feu conclu en juillet 2017, et lancent une vaste opération visant à reprendre le contrôle du gouvernorat de Deraa et du gouvernorat de Kuneitra, dans le sud de la Syrie. La première phase de l'offensive oppose les troupes loyalistes aux forces rebelles du Front du Sud, affilié à l'Armée syrienne libre. Après deux semaines de combats à leur désavantage, les rebelles acceptent de conclure un accord de « réconciliation » avec le régime le 6 juillet, dans lequel ils s'engagent à remettre leurs armes lourdes et moyennes et à ne pas s'opposer au retour des institutions étatiques en échange d'un cessez-le-feu, d'une amnistie et d'un retour des réfugiés dans leurs villages. L'armée syrienne entre alors dans les quartiers rebelles de Deraa le 12 juillet, puis dans la ville de Kuneitra le 26 juillet. La deuxième phase de l'offensive débute alors lorsque l'armée syrienne, épaulées par les ex-rebelles, tourne ses forces contre la poche tenue par l'Armée Khalid ibn al-Walid, affiliée à l'État islamique, dans le sud-ouest du gouvernorat de Deraa. Les combats s'achèvent le par la victoire décisive des troupes du régime qui reprennent entièrement le contrôle des gouvernorats de Deraa, Kuneitra et Soueïda.
L'offensive loyaliste est menée sans rencontrer d'opposition de la part des États-Unis, de la Jordanie et d'Israël, qui ne réagissent pas alors qu'ils avaient auparavant apporté leur soutien au Front du Sud. Seuls quelques incidents éclatent dans le plateau du Golan, tenu par l'armée israélienne, qui cherche à s'opposer à la présence de l'Iran et de ses milices dans la région.
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