Offensive rebelle de 2024 en Syrie

Offensive rebelle de 2024 en Syrie
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Évolution de la situation dans le gouvernorat d'Alep, d'Idleb, de Hama, Damas, Rif Dimachq, Soueïda, Deraa et Qouneitra.
Légende :
Informations générales
Date
(11 jours)
Lieu Syrie
Casus belli Bombardements de la campagne à l’ouest d’Alep par l’armée syrienne.
Issue

Victoire décisive des rebelles :

Belligérants
Commandants
Bachar al-Assad
Ali Mahmoud Abbas (en)
Maher al-Assad
Souheil al-Hassan
Drapeau de l'Iran Kioumars Pourhashemi
Abou Mohammed al-Joulani
Abou Hassan al-Hamwi[1]
Mazloum Abdi
Forces en présence

200 000 hommes[2]

Drapeau de la Russie
4 000 hommes[3]
~ 10 avions[3]


2 000 hommes[4]

15 000 à 50 000 hommes[3],[5]

(ANS)
30 000 à 70 000 hommes[6]

Inconnues
Pertes

380 morts au moins[7]
200 prisonniers au moins[9]

Drapeau de la Russie
1 mort au moins[10]

Drapeau de l'Iran
1 mort au moins[11]

392 morts au moins[7]

17 morts au moins[12]
Civils :
138 morts au moins[7]
370 000 déplacés[8]

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 36° 12′ 00″ nord, 37° 09′ 36″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Offensive rebelle de 2024 en Syrie

L'offensive rebelle de 2024 en Syrie est une offensive militaire victorieuse lancée le , au cours de la guerre civile syrienne. Menée principalement par une coalition de groupes de l'opposition syrienne, appelée commandement des opérations militaires et dominée par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ainsi que par l'armée nationale syrienne (ANS), contre les forces gouvernementales de l'armée arabe syrienne, elle est nommée opération Dissuasion de l'agression par la première.

Elle est lancée en réponse aux bombardements accrus de la campagne à l'ouest d'Alep par l'armée syrienne[13]. C'est la première fois que les forces de l'opposition mènent une attaque à grande échelle depuis le cessez-le-feu d'Idleb, en mars 2020, qui avait suivi l'offensive de Maarat al-Nouman et Saraqeb[11].

En quelques jours, l'offensive, lancée au nord-ouest, puis élargie au sud, provoque l'effondrement du gouvernement syrien dans une grande partie du pays. L'armée syrienne est chassée d'Alep le , puis de Hama le , de Deir ez-Zor, Soueïda, Deraa, Qouneitra et Hassaké le , et de Homs le [note 1]. Le 8 décembre au matin, après treize ans de guerre civile, Damas tombe, ne laissant que l'arrière-pays alaouite encore fidèle au régime, celui-ci est conquis dans la journée[16].

  1. (ar) « سوريا .. الكشف عن هوية وزير الدفاع », El Khabar,‎ (consulté le )
  2. Luc Mathieu, Offensive en Syrie : pourquoi l’armée du régime s’effondre-t-elle ?, Libération, 6 décembre 2024.
  3. a b et c Chute du régime en Syrie: «C'est une vraie libération», dit Arthur Quesnay, RFI, 8 décembre 2024.
  4. Le Hezbollah se retire de Syrie, tandis que l'armée libanaise renforce sa présence à la frontière, lorientlejour.com, 8 décembre 2024.
  5. [vidéo] Alep, rebelles islamistes, Russie, Iran : les cartes pour comprendre le retour de la guerre en Syrie, Le Figaro, 4 décembre 2024.
  6. Nicolas Bourcier, L’Armée nationale syrienne, groupe de rebelles affidés à la Turquie, Le Monde, 5 décembre 2024.
  7. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées OSDHPertes
  8. Syrie : au moins 370 000 déplacés par les combats, selon l'ONU, lorientlejour.com, 6 décembre 2024.
  9. Julie Connan, Syrie : après Alep, Hama dans le viseur des rebelles islamistes, La Croix, 4 décembre 2024.
  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées F24281124
  11. a et b Luc Mathieu, Syrie : la rébellion anti-Assad à l’assaut dans le Nord-Ouest, Libération, 28 novembre 2024.
  12. Syrie : 26 morts lors d'une attaque de groupes pro-turcs contre une zone contrôlée par les Kurdes, AFP, 8 décembre 2024.
  13. (ar) « جلهم من الأطفال.. استشهاد وإصابة 16 مواطنا بقصف لقوات النظام على مدنية أريحا | المرصد السوري لحقوق الإنسان »,‎ (consulté le ).
  14. Georges Malbrunot, « Dans la Syrie post-Assad, éviter le spectre d’un chaos à l’irakienne », Le Figaro, no 24974,‎ , p. 4
  15. Jean-Dominique Merchet, « Syrie : pourquoi le régime de Bachar al-Assad s’est effondré si vite face aux rebelles islamistes », L'Opinion, no 2907,‎ , p. 6
  16. « En direct, Syrie : le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham affirme être entré dans Damas, le président Bachar Al-Assad a fui le pays, selon l’OSDH », Le Monde.fr (consulté le )


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