Ordre impérial de la Couronne de fer (it) Ordine Imperial della Corona Ferrea (de) Kaiserliche Orden der Eisernen Krone | ||||||||
![]() Insigne de l'ordre autrichien (type 2) |
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Décernée par ![]() ![]() ![]() | ||||||||
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Type | Ordre honorifique comportant 3 grades : - Chevalier de 1re classe (ou chevalier de la Grand-croix), - Chevalier de 2e classe (ou Commandeur), - Chevalier de 3e classe (ou Chevalier) |
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Statut | N'est plus décerné | |||||||
Chiffres | ||||||||
Date de création | (Restauré le) Milan |
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Dernière attribution | 1918 | |||||||
Importance | ||||||||
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![]() Ruban de l'ordre autrichien. | ||||||||
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L'ordre autrichien de la Couronne de fer est un « héritier » direct de l'ordre de la Couronne de fer créé par Napoléon Ier.
En 1816, avec la fin de l'ère napoléonienne, l'empire d'Autriche revint « dans les affaires italiennes » par la création du Royaume lombard-vénitien dont la couronne est octroyée à François Ier (1768-1835), empereur d'Autriche.
L'empereur, appréciant les heureux effets de l'institution, déclara que l'ordre de la Couronne de fer ferait désormais partie des ordres de sa maison. Il lui donna de nouveaux statuts et en annexa à perpétuité la grande maîtrise à la maison d'Autriche.
L'ordre qu'il institua, plus prestigieux encore que l'ordre napoléonien (son contingent étant beaucoup plus limité), était divisé en trois classes :
Jusqu'au , les chevaliers de Ire classe étaient admis comme conseiller intime, ceux de IIe classe étaient créés barons, alors que les récipiendaires de 3e classe recevaient le titre de chevalier.
Par un décret du , il fut établi une distinction dite « de Guerre » sous la forme d'une couronne de laurier autour de l'insigne[1], tandis qu'en 1917 fut introduit une décoration pour récompenser les actes d'héroïsme contre l'ennemi : 2 épées croisées[2].
L'Ordre ne fut plus attribué après 1918 avec la disparition de l'empire d'Autriche-Hongrie.