Ousmane Sonko | |
Ousmane Sonko en 2023. | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Sénégal | |
En fonction depuis le (10 mois et 5 jours) |
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Président | Bassirou Diomaye Faye |
Gouvernement | Sonko |
Prédécesseur | Sidiki Kaba |
Maire de Ziguinchor | |
– (2 ans, 2 mois et 26 jours) |
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Élection | 23 janvier 2022 |
Prédécesseur | Abdoulaye Baldé |
Successeur | Aïda Bodian (intérim) Djibril Sonko |
Président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité | |
En fonction depuis (11 ans et 1 mois) |
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Secrétaire général | Bassirou Diomaye Faye Ayib Daffé (intérim) |
Prédécesseur | Poste créé |
Député à l'Assemblée nationale du Sénégal | |
– (4 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 30 juillet 2017 |
Circonscription | Département de Dakar |
Législature | XIIIe |
Groupe politique | PASTEF |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Thiès (Sénégal) |
Nationalité | Sénégalaise |
Parti politique | PASTEF |
Diplômé de | Université Gaston Berger (UGB) École nationale d'administration (ENA) |
Profession | Inspecteur des impôts et domaines[1] |
Religion | Islam sunnite |
Résidence | Primature du Sénégal (Dakar) |
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Maires de Ziguinchor Premiers ministres du Sénégal |
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Ousmane Sonko, né le à Thiès, est un homme d'État sénégalais. Il est Premier ministre depuis le .
Fondateur en 2014 du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) dont il est le président jusqu'à sa dissolution en juillet 2023, il est député à l'Assemblée nationale de 2017 à 2022 et maire de Ziguinchor de 2022 à 2024. Candidat à l'élection présidentielle de 2019 sous la bannière de la coalition « Sonko président », il arrive troisième avec 15,67 % des voix, derrière les candidats Macky Sall (président sortant) et Idrissa Seck.
En , il est accusé de viols et menaces de mort avec arme à feu par Adji Sarr, une employée d'un salon de massage. Il dénonce cette accusation, la qualifiant de « tentative de liquidation politique » menée par le camp présidentiel[2]. Son arrestation provoque de violents affrontements entre ses soutiens et la police lors d'importantes manifestations en mars 2021.
Le , il est acquitté des accusations de viols et de menaces de mort, mais condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Le , la Cour suprême confirme une condamnation à six mois de prison avec sursis qui avait été prononcée en mai 2023 par la cour d'appel pour diffamation du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Sa candidature à l'élection présidentielle de 2024 se trouve ainsi compromise par ces multiples condamnations et fait l'objet d'une bataille judiciaire. Le , le Conseil constitutionnel sénégalais entérine, en publiant la liste définitive des candidats, la non-participation d'Ousmane Sonko à l'élection présidentielle de 2024. Sonko appelle, depuis sa cellule de prison, à travers des vidéos préenregistrées et publiées par sa cellule de communication, à soutenir la candidature de son collègue de travail et ami Bassirou Diomaye Faye. Il est toutefois libéré en , en pleine campagne électorale, en même temps que son bras droit Bassirou Diomaye Faye pour qui il va faire campagne à l'intérieur du Sénégal et qui est élu président de la République avec 54 % des voix au premier tour.