Parti radical (France)

Parti radical
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Logotype officiel.
Présentation
Président Nathalie Delattre
Fondation
Fusion de Parti libéral européen (1977)
Scission dans Parti radical-socialiste (1956)
Mouvement de la gauche radicale-socialiste (1972)
Siège Place de Valois, Paris[N 1]
Présidents d'honneur Émile Zuccarelli
Didier Bariani
André Rossinot
Secrétaire général En attente de nomination
Mouvement de jeunesse Jeunes Radicaux
Positionnement Actuel :
Centre-droit[1],[2],[3],[4]

Historique :
Gauche
(1901-1914)
Centre gauche à centre
(1914-1944)
Centre
(1944-1972)

Idéologie Radicalisme
Laïcisme
Solidarisme
Républicanisme
Social-libéralisme
Fédéralisme européen
Affiliation nationale Bloc des gauches (1902-1905)
Cartel des gauches (1924-1926)
Front populaire (1936-1938)
RGR (1946-1955)
FDGS (1965-1968)
MR (1971-1978)
UDF (1978-2002)
UMP (2002-2011)
ARES (2011-2012)
UDI (2012-2017)
MR (2017-2021)
Ensemble (depuis 2021)
Affiliation européenne ALDE
Couleurs Bleu et magenta
Site web parti-radical.fr
Présidents de groupe
Assemblée nationale Gabriel Attal (EPR)
Sénat Maryse Carrère (RDSE) ou Hervé Marseille (UC) ou Claude Malhuret (LIRT)
Représentation
Députés
1  /  577
Sénateurs
5  /  348
Conseillers régionaux
22  /  1758
Conseillers départementaux
23  /  4058
Maires de communes de plus de 30 000 habitants
1  /  279

Le Parti radical est un parti politique français, fondé en . Officiellement intitulé Parti républicain, radical et radical-socialiste, il est également appelé Parti radical valoisien (venant de la place de Valois où se situe son siège national) à la suite de la scission de 1972, et abrégé en PR, PRV ou RAD voire, selon une abréviation populaire, rad-soc[5]. D'abord classé à gauche de l'échiquier politique, il évolue progressivement vers le centre gauche puis le centre, avant de se situer au centre droit après le départ de son aile gauche en 1972.

Issu des républicains « radicaux » (extrême gauche[N 2] sous la monarchie de Juillet) et du radicalisme, le parti est particulièrement influent pendant la Troisième République.

Très attaché à la propriété privée et à la laïcité, partisan d'un régime douanier libre-échangiste, il devient un parti intermédiaire, ou parti-charnière, entre la gauche et la droite susceptible de s'allier aux socialistes ou aux conservateurs suivant les circonstances.

À partir de l'apparition de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) en 1905, les radicaux occupent une position plus centrale et prédominante sur l'échiquier politique. À la tête du bloc des gauches aux élections législatives de 1902, ils participent au gouvernement Émile Combes et réalisent notamment, après la chute de Combes, la séparation des Églises et de l'État.

Le parti est tout particulièrement influent dans l'entre-deux-guerres, participant à quasiment chaque gouvernement de cette période. En 1936, leur influence décroît au profit des socialistes, et les radicaux contribueront à la chute du Front populaire, en renouant avec des mesures d'austérité, dénoncées par la SFIO et le Parti communiste.

La bipolarisation de la vie politique française entraînée par la Ve République conduit à une marginalisation du radicalisme, déjà affaibli par ses divisions lors de la IVe République au sujet des guerres coloniales, et qui se divise en 1972 mais cette fois sous la forme d'une scission définitive.

Le Parti radical désormais dit « valoisien » s'allie aux partis de droite et du centre pendant qu'est créé, par une minorité de ses membres, un nouveau parti ancré à gauche, signataire du programme commun avec le Parti communiste français et le Parti socialiste, le Mouvement des radicaux de gauche.

Le Parti radical, en tant que parti associé, fait partie de l'Union pour la démocratie française (UDF), entre 1979 et 2002, puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), entre 2002 et 2011. Ayant ensuite repris son indépendance, il participe à la création de l'Union des démocrates et indépendants (UDI).

En 2017, le Parti radical valoisien fusionne avec le Parti radical de gauche (PRG) au sein du Mouvement radical lors d'un congrès de « réunification des radicaux ».

Quelques ex-PRG quittent le MR pour former à nouveau un Parti radical à gauche qui devient le « PRG - Le centre gauche » (le sigle PRG demeurant propriété du MRG depuis la fusion).

Le plus ancien parti de France reprend le nom « Parti radical » en 2021. Il est partenaire de la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron.


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  1. « Parti radical et radical-socialiste », sur Larousse (consulté le ).
  2. « Le Parti radical, plus vieux parti de France », Le Point, (consulté le ).
  3. François Vignal, « La radicale de gauche Maryse Carrère élue présidente du RDSE, « le groupe le plus ancien du Sénat » », sur Public Sénat, (consulté le ).
  4. « Le gouvernement Barnier, une équipe loin de l’union nationale promise par Emmanuel Macron », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Roger Bloch, Histoire du parti radical-socialiste, Librairie générale de droit et de jurisprudence, , p. 19

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