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Les particules en suspension (particules fines et ultrafines) sont toutes les particules solides portées par l'eau (suspension) ou par l'air (aérosols). Elles sont généralement quantifiables par filtration ou par d'autres procédés physiques. La suite de cet article ne concerne que les particules en suspension dans l'air.
Des politiques environnementales et le recul du charbon en Europe ont réduit certains problèmes : par exemple, le « smog » qui touchait Londres et d'autres grandes villes a presque disparu en Europe depuis les années 1960 (mais s'est développé en Asie). En France, les particules fines PM2,5, après un pic en 1991, ont diminué de 4 % par an (passant de 469 kilotonnes émises par an en 1991 à 174 kilotonnes en 2015 selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (CITEPA)[8]. Le dérèglement climatique pourrait aggraver cette forme de pollution (Cf. sécheresses, incendies et vents accrus).
Les particules ultrafines (nanoparticules notamment) sont encore très mal suivies et mesurées dans l'air, mais pourraient avoir des impacts similaires ou plus graves. Des taux élevés en sont trouvés dans les tunnels routiers et les zones de grande circulation.
Visualisation des catégories de particules en suspension dans l'air ou aéroportées (contaminants biologiques, ou particulaires minéraux ou organiques, ou gazeux)... par nature et taille (en micromètres ; μm)Animation montrant l'épaisseur optique des principaux aérosols troposphériques émis et transportés du au [9] * vert : noir de carbone et carbone organique * rouge/orange : poussière en suspension * blanc : sulfates * bleu : sel de mer (issu des embruns marins).Carte de répartition des aérosols (particules transportées dans l'air), tels que mesurés par le spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) embarqué sur le satellite Terra de la NASA. * zones vertes : panaches d'aérosols dominés par de grosses particules. * zones rouges : panaches d'aérosols dominés par de petites particules. * zones jaunes : endroits où se mélangent les grandes et petites particules d’aérosols. * gris : lieux où le capteur n'a pas collecté de données.
↑ abc et d(en) Brook RD, Rajagopalan S, Pope CA III et al., American Heart Association Council on Epidemiology and Prevention, Council on the Kidney in Cardiovascular Disease, and Council on Nutrition, Physical Activity and Metabolism. Particulate matter air pollution and cardiovascular disease: an update to the scientific statement from the American Heart Association, Circulation, 2010, 121(21), 2331-2378, DOI10.1161/CIR.0b013e3181dbece1
↑(en) Weichenthal S, Hoppin JA et Reeves F (2014), Obesity and the cardiovascular health effects of fine particulate air pollution, Obesity (Silver Spring), 22(7), 1580-1589, DOI10.1002/oby.20748
↑(en) Cohen AJ, Brauer M, Burnett R et al., Estimates and 25-year trends of the global burden of disease attributable to ambient air pollution: an analysis of data from the Global Burden of Diseases Study 2015, Lancet, 2017, 389(10082), 1907-1918, DOI10.1016/S0140-6736(17)30505-6
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↑(en) Bräuner EV, Forchhammer L, Møller P et al., Indoor particles affect vascular function in the aged: an air filtration–based intervention study, Am. J. Respir. Crit. Care Med., 2008, 177(4), 419-425, DOI10.1164/rccm.200704-632OC