En common law et en sociologie des organisations, la notion de partie prenante (en anglais : stakeholder) désigne un acteur, individuel ou collectif (groupe ou organisation), activement ou passivement concerné par une décision ou un projet ; c'est-à-dire dont les intérêts peuvent être affectés positivement ou négativement à la suite de son exécution (ou de sa non-exécution).
La notion de partie prenante est centrale dans les questions de développement durable, de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) (ou plus généralement de responsabilité sociétale des organisations), de démocratie participative ainsi que dans certaines normes (label environnemental…). On retrouve également cette notion dans les démarches d'architecture d'entreprise et de gestion de projet.
En anglais, le mot « stakeholder » est un néologisme jouant tant avec le terme stockholder (désignant l'actionnaire) qu'avec celui de shareholder (désignant ceux qui partagent les bénéfices, incluant les actionnaires), construit dans le but de faire prendre conscience de l'impact environnemental et social de l'activité des entreprises et de la nécessité d'agir au-delà de la simple profitabilité économique exigée par les actionnaires[1].
L'identification des parties prenantes et le dialogue avec celles-ci font l'objet de la cinquième partie de la norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale des organisations, parue en 2010. Le standard TOGAF (The Open Group Architecture Framework) contient également des bonnes pratiques sur la façon de mener cette analyse des parties prenantes dans le cadre d'une transformation du système d'information, sans préjuger des parties prenantes de la transformation.
Les théories des parties prenantes tout en constituant une avancé sont remises en cause . Elles ont l’inconvénient de vouloir classer l’acteur dans un type ou une catégorie sans dynamique. L’approche globale des systèmes d’influence pour enseigner la notion de parties prenantes (multiples cas) contribue à faire émerger une théorie systémique et dynamique . Cette approche globale est déjà usitée par la FAO et le FMI [2].
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