Patrick Henry | |
Kidnappeur, meurtrier | |
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Information | |
Nom de naissance | Patrick Daniel Henry |
Naissance | Troyes (Aube, France) |
Décès | (à 64 ans) Lille (Nord, France) |
Cause du décès | Cancer du poumon |
Condamnation | |
Sentence | Emprisonnement à perpétuité (1977) Amende de 2 000 € (2002) Prison à temps (4 ans) et amende de 20 000 € (2003) |
Actions criminelles | Enlèvement de mineur suivi de meurtre (1976) Vol à l'étalage (2002) Possession de drogue (2002) |
Victimes | Philippe Bertrand, 7 ans |
Période | - |
Pays | ![]() ![]() |
Régions | Champagne-Ardenne, Communauté valencienne |
Arrestation | |
Avocat | Robert Bocquillon Robert Badinter Thierry Lévy Nathalie Miravete Carine Delaby-Faure |
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Patrick Daniel Henry, né le à Troyes et mort le à Lille[1],[2], est un criminel français.
Le , il enlève et tue Philippe Bertrand, alors âgé de sept ans. À la suite de l'arrestation de Patrick Henry le , le présentateur du journal télévisé de TF1, Roger Gicquel, prononce la phrase « la France a peur », qui marque alors les esprits.
Le procès de Patrick Henry devient, par extension, celui de la peine de mort en France. Son avocat, Robert Bocquillon, est assisté par Robert Badinter. Ce dernier, fervent partisan de l'abolition de la peine de mort en France, convainc à l'époque la cour d’assises de ne pas condamner Patrick Henry à la peine capitale[3].
Condamné à perpétuité, Patrick Henry obtient une liberté conditionnelle et est libéré le après plus de vingt-cinq ans de détention. L'année suivante, dans la nuit du au , il est arrêté en Espagne avec une cargaison de près de dix kilogrammes de cannabis qu'il tentait de faire passer du Maroc en France, ce qui entraîne l'annulation de sa liberté conditionnelle et son retour en prison.
Gravement malade, il est finalement libéré le et meurt le matin du au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille.