Personnisme

Le personnisme affirme qu'être humain ne confère pas un droit exclusif aux droits moraux.

Le personnisme est une philosophie éthique de la personnalité, telle que la caractérise le philosophe utilitariste Peter Singer[1],[2],[3]. Il s'agit d'une branche de l'humanisme séculier qui met l'accent sur certains critères de droits[4]. Les personnalistes pensent que les droits moraux sont conférés dans la mesure où une créature est une personne[4]. Michael Tooley donne la définition d'une personne, comme d'une créature « capable de vouloir continuer à vivre en tant que sujet d'expérience, et d'autres états mentaux »[5].

Par conséquent, un membre de l'espèce humaine peut ne pas correspondre nécessairement à la définition de « personne ». Ainsi, ces philosophes se sont engagés à faire valoir que certaines personnes handicapées (telles que celles ayant une capacité mentale semblable ou perçue comme semblable à un enfant en bas âge) ne sont pas des personnes. Cette philosophie est également ouverte à l’idée que des personnes non humaines telles que des machines, des animaux ou des intelligences extraterrestres peuvent avoir certains droits qui ne sont actuellement accordés qu’aux humains. Le personnisme partage certains points de vue avec le transhumanisme.

  1. Rethinking Peter Singer: a Christian Critique, by Gordon R. Preece
  2. Applied ethics: a non-consequentialist approach, by David S. Oderberg
  3. Humanism and Personism: The false philosophy of Peter Singer, by Jenny Teichman
  4. a et b Singer, « Taking Humanism Beyond Speciesism », Free Inquiry, vol. 24, no 6,‎ oct–nov 2004, p. 19–21 (lire en ligne, consulté le )
  5. Bioethics: An Anthology, by Helga Kuhse, Peter Singer

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