Philippe Henriot | |
Philippe Henriot en 1934. | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État à l'Information et à la Propagande du régime de Vichy | |
– (5 mois et 22 jours) |
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Chef de l'État | Philippe Pétain |
Gouvernement | Laval VI |
Député français | |
– (9 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 8 mai 1932 |
Réélection | 27 septembre 1936 |
Circonscription | Gironde |
Législature | XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | FR |
Prédécesseur | Daniel Bergey |
Successeur | Circonscription supprimée |
Conseiller général de la Gironde | |
– (6 ans) |
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Circonscription | Canton de Bordeaux-2 |
Prédécesseur | Paul Glotin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Reims (Marne, France) |
Date de décès | (à 55 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Nature du décès | Tué par la Résistance |
Parti politique | FNC UPR de la Gironde PNP PNRS FR |
Profession | Professeur de lettres Viticulteur |
Religion | Catholicisme |
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Philippe Henriot, né à Reims le et mort le à Paris, abattu selon un plan concerté par la Résistance sous l'Occupation, est un homme politique français. Engagé à l'extrême droite et député dans l'entre-deux-guerres, il devient, pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, l'une des figures de la collaboration avec les nazis.
En tant qu'orateur sur Radio-Paris, Philippe Henriot est l'un des propagandistes les plus connus du collaborationnisme en France ; il rejoint en 1943, les rangs de la Milice française. En , dans les derniers mois de l'Occupation, il devient secrétaire d'État à l'Information et à la Propagande du gouvernement Laval ; sa nomination est l'un des signes de la radicalisation du régime de Vichy finissant.
Il est tué par un commando du comité d’action militaire de la Résistance[1],[2],[3],[4],[5]. En représailles, la Milice se livre à des exactions meurtrières dans tout le pays occupé.