Picardie Picardie (picard) | |
![]() Blason de la Picardie. |
![]() Drapeau de la Picardie. |
![]() Carte de la province de Picardie en France et en Europe. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Statut | Entité géographique et culturelle |
Territoires actuels | Hauts-de-France Île-de-France Province de Hainaut |
Capitale | ![]() |
Villes principales | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
ISO 3166-2 | FR-HDF FR-IDF
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Démographie | |
Gentilé | Picard, Picarde |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ nord, 2° 50′ est |
Régions et espaces connexes | Île de France Normandie Flandres Artois Ternois Hainaut Champagne |
Divers | |
Devises | « Fidelissima » (Très fidèle) « On ne relève pas Picardie » (militaire) |
Hymne | Réveillez-vous Picards |
Langues | français, picard Anciennement : flamand, vieux néerlandais |
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La Picardie (en picard : Picardie, prononcé [pika(ː)rdi]) est une province historique, située au nord-ouest de la France, bordée par la Manche. Les premières mentions de cette province datent du Moyen Âge : elle connaît sa première existence officielle au XIIIe siècle à travers la nation de Picardie de l'université de Paris, et rentre dans l'administration française au XIVe siècle[1]. Contrairement à des régions comme la Normandie, la Bretagne ou la Champagne, la Picardie ne fut jamais érigée en duché, comté, ou principauté, et les définitions de la Picardie fluctuèrent ainsi au cours des siècles dû à l'ancienne instabilité politique de la zone qu'elle recouvre.
Par exemple pendant l'Ancien Régime, la Picardie est en général définie par treize pays traditionnels, Cette description de la Picardie, que l'on retrouve au XIXe et au XXe siècle dans les mémoires et compte-rendus de la société des antiquaires de Picardie[2], et de la Société historique de Haute-Picardie[3], s'étend de Senlis jusque Calais, de Soissons et Laon, jusque Abbeville et Boulogne-sur-Mer.
Chez des historiens et des géographes comme Robert Fossier, Albert Demangeon ou Philippe Pinchemel, on substitue à la Picardie d'Ancien régime, l'idée d'une Picardie ethnique, qui comprendrait donc Senlis et Soissons, que la tradition populaire attribuait historiquement à la Picardie en raison de leur parler[4], et dont la limite septentrionale serait la frontière linguistique avec le flamand, s'étendant donc sur Calais et Tournai.
« de cette Picardie qui s'étend de Calais à Senlis et de Vervins à la mer »